Droits
de l'Homme / Human Rights
7 ans plus tard, ils sont toujours en prison…
Doğan Özgüden
(Artı Gerçek, 8 Août 2023)
Les
fondements de la dictature actuelle ont été posés lors du
rassemblement de Yenikapı organisé avec la participation de
Kılıçdaroğlu le 7 août après la fausse tentative de coup d’État de 2016…
C’était il y a trois
semaines… L’anniversaire de la répression de la
fausse tentative de coup d’État de 2016 a été célébré avec les discours
d’Erdoğan tels que « Le 15 juillet est notre honneur » et « Nous
garderons notre colère vivante », et avec les titres « Le jour de la
fierté d’une nation », « 7e année de résistance glorieuse », « Plus
jamais ça »… Hier, c’était l’anniversaire du rassemblement de «
célébration de la victoire » avec des janissaires et des mehter
organisé à Yenikapı le 7 août 2016 pour consolider la dictature
islamo-fasciste en utilisant ce faux coup d’État comme excuse.
L’aspect le plus intéressant du « rassemblement pour la démocratie et
les martyrs » est sans aucun doute le fait que le président Recep
Tayyip Erdoğan et son partenaire Devlet Bahçeli, leader du MHP, ainsi
que le leader du CHP Kemal Kılıçdaroğlu, ont participé au
rassemblement, témoignant ainsi de leur soutien à la « glamourisation ».
S’adressant à des millions de personnes ce jour-là, Kılıçdaroğlu a
déclaré qu’une nouvelle Turquie avait vu le jour le 15 juillet et a
ajouté : « Aujourd’hui est un jour important dans l’histoire de notre
démocratie. Aujourd’hui, la vie politique turque a signé un événement
important dans l’histoire de la démocratie. La Grande Assemblée
nationale turque est l’Assemblée des vétérans. Les dirigeants et les
députés des quatre partis ont pris une position claire. La patrie est
en jeu. Nous protégerons la patrie jusqu’à la fin ».
Cette reddition du leader du CHP à l’esprit Yenikapı a été très bien
accueillie par les journaux et les chaînes de télévision qui ont publié
les photos d’Erdoğan, Bahçeli, Yıldırım et Kılıçdaroğlu à la une des
journaux et sur les écrans de télévision, comme les frères Dalton.
Nous avions rapporté le scandale du rassemblement dans le bulletin
d’information d’Info-Turk sous le titre « L’opposition du CHP a soutenu
la cérémonie de couronnement du sultan Tayyip » et nous avions dit :
Mais qu’a dit le « lion » social-démocrate ?
En dehors d’une rhétorique générale sur la démocratie, il n’a pas
critiqué la dictature islamiste actuelle,
Il n’a pas mentionné la tyrannie de l’état d’urgence,
Il n’a pas prononcé un seul mot contre la guerre d’extermination en
cours au Kurdistan et la négation des génocides arménien, assyrien et
grec,
Il n’a présenté aucune proposition en faveur d’une solution à la
question kurde.
Alors qu’il a cité nommément les affaires Ergenekon, Balyoz et
Espionage et demandé le rétablissement des droits et de la dignité des
officiers qui ont souffert de ces affaires, il n’a même pas mentionné
les affaires KCK, l’un des plus grands scandales judiciaires de la
période écoulée.
Tout en louant l’attitude des médias face à la tentative de coup d’État
du 15 juillet, il n’a même pas mentionné la répression exercée par la
dictature de Tayyip contre la presse d’opposition, les journalistes,
les universitaires et les artistes depuis des années.
Il n’a pas non plus mentionné les menaces que les gangs de Tayyip font
peser sur les migrants d’opposition et les exilés dans les pays
européens et les missions diplomatiques turques sous leur commandement.
Que la « démocratie gaza » de tous les membres du CHP et des autres
organisations qui soutiennent cette fausse « démocratie » avec des
janissaires, des mehter, la récitation du Coran, des prières, des
uniformes et des demandes d’exécution soit bénie !
Bon vent à la campagne pour la démocratie menée par Tayyip Sultan, chef
de la communauté de synthèse turco-islamique et commandant en chef des
forces armées turques qui écrasent les Kurdes » (Info-Turk, 7 août
2016).
Le cri que Kılıçdaroğlu a ignoré il y a 7 ans…
En effet, peu avant le faux coup d’État du 15 juillet, le 21 juin 2016,
à l’initiative de l’Ankara Initiative for Freedom of Thought, des
centaines de défenseurs des droits de l’homme ont signé une déclaration
intitulée » Enough is Enough – A warning to the Erdoğan regime «
,
mettant en garde le CHP.
La déclaration, que nous avons également signée depuis l’étranger, se
lit comme suit :
« Le régime d’Erdoğan mène le pays vers une fin terrible. Une
catastrophe imparable. Une Turquie invivable.
« De plus en plus d’outrages vont balayer qui et ce qui reste encore
dans ce pays. Ne laissez pas le régime d’Erdoğan penser qu’il peut se
tenir à l’écart de cela.
« Même les cours à l’université sont devenus un cauchemar. Des
créatures déguisées en étudiants enregistrent le discours du
conférencier et deviennent des citoyens informateurs. Et le complexe de
bâtiments que nous avons connu jusqu’à présent comme des universités
n’a pas honte et peut se permettre de licencier le conférencier.
« Ensuite, un chroniqueur d’un navire amiral, qui a été effrayé par de
terribles amendes et menaces, tente d’enseigner à un professeur comment
et de quoi parler lors d’un cours universitaire.
« Une autre université, un complexe de bâtiments, a licencié un
professeur, un archéologue qui collectait des fragments de pierre pour
les étudier, et lui a ordonné de les enfouir dans le sol.
« Les universités sont terrorisées. Comment peuvent-elles ne pas être
effrayées par le fait que le régime d’Erdoğan nomme des administrateurs
même dans les universités ; à ce jour, il y en a 3.
« Le Parlement est en train de se vider. L’immunité du deuxième parti
d’opposition a été levée. La police sera aux portes demain. La maison
du coprésident a déjà été perquisitionnée.
« La Cour suprême d’appel et le Conseil d’État sont vidés pour les
mettre à genoux, leurs places seront occupées par le régime d’Erdoğan
». Ensuite, la Cour constitutionnelle : Cour constitutionnelle. Le
pouvoir judiciaire est fini. L’espoir est terminé.
« La déclaration d’Erdoğan selon laquelle les commerçants sont des
combattants ne suffisait pas, la police, la gendarmerie, le MIT et
l’armée de l’État ne suffisaient pas, maintenant le personnel de
sécurité privé est au service du régime d’Erdoğan avec des pouvoirs
extraordinaires. Même ceux qui ont fondé les SA et les SS n’y avaient
pas pensé.
« Sur, Şırnak, Cizre, Yüksekova ont été réduites en cendres ; même les
grandes propriétés privées ne sont plus en sécurité ; les banques et
les holdings les plus productifs, comme İşbank et Doğan Holding, sont «
mis sous tutelle » s’ils n’obéissent pas. Elles subissent d’abord des
pertes, puis font faillite. Si la faillite se prolonge, elles sont
vendues aux enchères. Bientôt, il sera interdit aux boulangeries de
vendre du pain aux gulénistes, qui peuvent être critiqués de toutes les
manières possibles, mais ne peuvent jamais être qualifiés d'
»organisation terroriste armée ».
Dans un pays où l’éducation est ruinée sous prétexte de « former une
génération de croyants » et où les bâtiments des écoles secondaires
sont vidés et transformés en écoles imam-hatip, il est question de
changer le nom du ministère de l’éducation nationale en ministère du
maarif. Il est facile de créer une Fondation Maarif du type TÜRGEV et
Ensar et de lui transférer une partie des pouvoirs.
« Il ne suffit pas d’emprisonner et de licencier des journalistes,
désormais les cibles directes sont les dirigeants d’ONG qui documentent
les actions du régime d’Erdoğan. Parmi les personnes arrêtées sous
prétexte qu’elles ont servi de rédacteur en chef symbolique à Özgür
Gündem figurent le professeur Dr. Şebnem Korur Fincancı, Ahmet Nesin et
Erol Önderoğlu, qui a participé à l’autopsie des personnes tuées dans
les sous-sols de Cizre, Ahmet Nesin et Erol Önderoğlu, qui rend
constamment compte des violations des droits de l’homme et les publie
en anglais.
« Peu importe les réactions sociales, Erdoğan agit par pure méchanceté
: Un centre commercial à Taksim sous le nom de caserne d’artillerie,
une mosquée qui couvrira le monument de la République et l’église de
1880 de Hagia Triada, la démolition du centre culturel Atatürk et un
complexe adapté. Le musée Sainte-Sophie est sur le point d’être
transformé en mosquée.
« Résistez si c’est facile. Eau sous pression, gaz, matraques,
arrestations, dans cet ordre. Que ce soit pour défendre les mineurs
licenciés sans salaire ou pour réclamer une éducation décente. Les gens
sont devenus silencieux.
« La réputation de la Turquie à l’étranger n’a jamais été aussi basse.
La Turquie n’a jamais été traitée comme un « putois » sur la scène
internationale. Elle n’a jamais été humiliée à ce point.
« Cette tendance ne s’arrêtera pas. Elle accélérera l’effondrement
économique qui a déjà commencé avec le tourisme. La Turquie va toucher
le fond avec un bruit sourd.
« Nous n’aurons jamais à payer pour tout cela dans l’autre monde. En
tant qu’organisation et en tant qu’individus.
Ils devront rendre des comptes ; ils ne pourront pas s’en tirer en
disant qu’ils ont reçu des ordres.
« Nous mettons en garde le régime d’Erdoğan et ses partisans : Ce pays
n’a jamais été laissé sans une telle soupape de sécurité. C’est vous
qui aurez peur parce que vous nous avez fait tellement peur »
(Evrensel, 22 juin 2016).
Qu’en est-il des concessions faites à l’extrême droite lors
des dernières élections présidentielles ?
Malgré ces avertissements, Kılıçdaroğlu, dans son discours lors du
rassemblement de Yenikapı du 7 août, a brossé le tableau d' »horizons
radieux » :
« J’aurais été extrêmement heureux si non seulement les membres du
Parlement, mais aussi ceux qui sont à l’extérieur du Parlement étaient
présents pour accompagner cette belle réunion, ce beau rassemblement,
cette belle unité, parce que Gazi Mustafa Kemal a dit : 'S’il s’agit de
la patrie, le reste n’est rien d’autre'. Pour nous, c’est la patrie, et
nous la protégerons jusqu’au bout.
« Aujourd’hui, le 15 juillet a une caractéristique particulière. Le 15
juillet a ouvert une porte de réconciliation pour nous. Le 15 juillet,
il y a une nouvelle Turquie. Si nous pouvons porter plus loin ce
pouvoir, cette culture de la réconciliation, nous laisserons ensemble
une belle Turquie à nos enfants. »
Quatre mois après le 15 juillet, dont Kılıçdaroğlu a annoncé qu’il
ouvrait une « porte de la réconciliation », le 4 novembre 2016, les
dirigeants du HDP Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdağ, dont
l’immunité avait été précédemment levée avec le soutien du CHP, ont été
arrêtés respectivement à Diyarbakır et Ankara, et le 18 octobre 2017,
le défenseur des droits de l’homme Osman Kavala a été arrêté à Istanbul.
De plus, à la Grande Assemblée nationale turque, que Kılıçdaroğlu avait
déclarée « Assemblée des vétérans » à Yenikapı, le groupe CHP voterait
en faveur de toutes les thèses de Tayyip pour les opérations
d’agression transfrontalière en Irak, en Syrie et dans le Caucase dans
les années suivantes, avec les membres de l’AKP et du MHP et sous les
applaudissements.
Oui, sept ans après que l’Esprit de Yenikapı a frappé, Selahattin
Demirtaş, Figen Yüksekdağ, Osman Kavala et des dizaines de milliers
d’autres citoyens sont toujours dans les cachots d’Erdoğan pour leurs
pensées politiques…
De plus, Can Atalay, l’un des détenus du procès Gezi, est empêché de
remplir son devoir législatif en continuant d’être emprisonné alors
qu’il a été élu comme candidat du TİP lors des dernières élections et
qu’il a obtenu l’immunité.
Hier, coïncidant avec le 7ème anniversaire du rassemblement de
Yenikapı, une nouvelle audience a eu lieu dans l’affaire Kobanê…
Selahattin Demirtaş, qui était connecté à l’audience via SEGBİS depuis
la prison où il purge sa peine, a déclaré ce qui suit :
« J’ai assisté à la première audience via SEGBİS en mars 2017, puis je
suis venu à Ankara pour l’audience et nous avons commencé nos premières
défenses. 7 ans se sont écoulés depuis. Lorsque nous avons présenté nos
premières objections, le tribunal a pris une décision provisoire
concernant les demandes. Nos demandes ont été rejetées au motif
qu’elles visaient à prolonger le procès. Cela fait 7 ans que nous
sommes en état d’arrestation ».
Le péché de cet emprisonnement de sept ans repose non seulement sur le
dos de Recep Tayyip Erdoğan, de sa police, de ses procureurs et de ses
juges, mais aussi sur le dos de ceux qui l’ont soutenu il y a sept ans,
le 7 août 2016.
En particulier Kılıçdaroğlu, qui, outre sa capitulation en 2016, s’est
présenté aux élections présidentielles de 2023 comme le seul candidat
commun de tous les opposants à Erdoğan en Turquie et dans les
diasporas, mais qui, au second tour, n’a eu aucun scrupule à négocier
avec un parti d’extrême droite et à lui promettre trois ministères et
la présidence de l’Organisation nationale du renseignement.
Traduit du turc par Jan Varoujan, Institut Tchobanian
Former security chief accused of sexually abusing
beggar girls in Istanbul
A former chief of security personnel at the AKP-affiliated Fatih
Municipality in Istanbul, has been accused of sexually abusing young
beggar girls last year in the historical city center, Turkish BirGun
newspaper reported on Friday.
Ahmet B., currently employed by the AKP-run Sultangazi Municipality, is
now under investigation by the Istanbul Chief Public Prosecutor's
Office following a complaint. A former municipality employee, S.D.,
provided a statement within the scope of the investigation. S.D.
alleged that "Security Chief Ahmet B. subjected two young beggar girls
in the Sultanahmet area to sexual abuse." In her statement, S.D.
mentioned, "I reported this incident to Sultangazi Municipality via
email, but no action was taken."
It has been discovered that audio recordings were presented to the
prosecution as evidence of the child abuse. Unverified audio
recordings, attributed to Ahmet B., who was formerly in charge of the
night shift for Fatih Municipality security, confirm the abuse. The
claim that the recordings were sent to the municipality but no
administrative or judicial action was taken against Ahmet B. also adds
to the allegations.
Ahmet B., who was contacted by BirGun, denies the accusations. However,
Ahmet B. admits that an investigation has been initiated by the
prosecutor's office and that his statement has been taken within the
framework of the investigation.
Ahmet B.'s lawyer, in a statement, refuted the allegations against his
client. Requesting anonymity, the lawyer stated, "The incident stems
from the personal vendetta of an individual who was dismissed from the
security directorate three years ago for accepting bribes from beggars.
Mention is made of audio recordings, but the ownership of the voice in
those audio recordings and the content of the statements have not yet
been analyzed. The matter is at the Prosecution stage. The
investigation started 2 months ago. No one's presumption of innocence
can be violated based on some undefined and unlawful pieces of
evidence."
Authorities from both Fatih Municipality and Sultangazi Municipality,
when contacted about the issue, declined to provide any comments.
In another related case, beggar A.O., who gave a statement as part of a
different lawsuit, made the following claims about Ahmet B.: "While
serving as the night shift supervisor, he beat beggars, sprayed pepper
gas in private areas, harassed two Syrian women, and a beggar girl
named Z. who was subjected to harassment informed me about it. I
learned that the municipal officer was transferred to another
municipality as a result." A.O. also alleged in his statement that
Fatih Municipality covered up the incident.
The investigation continues as allegations of child abuse continue to
raise concerns about the safety and protection of vulnerable
individuals in society. (gerçeknews, 18 August 2023)
Man killed under torture after being caught trying to
cross into Turkey
A young man who was captured during an attempt to illegally cross from
Syria to Turkey died under torture by Turkish border guards, and his
body was dumped in Syrian territory after his organs were stolen,
according to a report by Syrian Observatory for Human Rights (SOHR).
The man tried to cross into Turkish territory via a route passing
through the district of Ras al-Ayn (Kurdish name Sere Kaniye) in
northeast Syria.
The victim's body was later found in Syrian territory with his organs
removed.
It remains unknown whether it was Turkish border guards, smugglers or
others who stole his organs, SOHR said.
In separate incidents, three Syrians were injured in attempts of
illegal border crossing in the same area when they were targeted by
gunfire of Turkish troops.
The number of civilians who have been killed by Turkish border guards
in 2023 along the Syrian-Turkish border has risen to 18, SOHR noted.
Another 28 civilians, including a child and three women, have been
injured. (gerçeknews, 17 August 2023)
Inmate's 111-day hunger strike in Turkish prison sparks
concerns
An inmate who has valiantly sustained a hunger strike for 111 days in a
prison in Turkey’s capital Ankara is facing deteriorating health and
started experiencing numbness in his body, his sister said on Saturday.
Meral Halisdemir, the sister of Nedim Ozturk, who is incarcerated in
Sincan 2 High-Security Prison, has raised concerns about his declining
health after visiting her brother in prison.
Ozturk initiated an indefinite hunger strike on April 24th, protesting
against the violation of policies and requesting to be transferred to
another prison facility. During the course of his hunger strike, he has
reportedly lost 19 kilograms and is now facing numbness in various
parts of his body.
Meral Halisdemir, who visited Ozturk in the prison just two days ago,
expressed concerns over the conditions her brother is enduring. Despite
not being sentenced to life imprisonment, Ozturk is being held in
solitary confinement in a high-security prison. Halisdemir revealed
that Ozturk has made multiple appeals to authorities and individuals to
be moved from his current location, but his efforts have been met with
no response. She firmly stated that Ozturk's confinement in the
high-security prison is unlawful.
Halisdemir explained that Ozturk's hunger strike was sparked by his
unjust placement in Sincan 2 High-Security Prison and the lack of
response to his appeals.
"On the 109th day of his hunger strike, we went to see him. During this
time, he has gone from 64 kilograms to 45 kilograms. When I hugged him,
my hand entered the cage of his ribs. Numbness has started from his
shoulders, right leg, and hips down to his knees. His consciousness is
fine; my brother started this strike to access his basic rights," she
said.
Halisdemir emphasized that prisoners in high-security facilities are
expected to fulfill all their needs independently.
She added: "My brother mentioned that he is not allowed to participate
in group activities. The outdoor areas are surrounded by three-meter
walls. In a small space, they can glimpse the sky. They can see the sky
through a small opening, but their cells lack air, light, and sunshine.
The prison's first floor, which has three levels, doesn't differentiate
between day and night. There is only one three-person cell, which is
constantly monitored by cameras. I've visited many places, and in those
places, we had conversations in large halls under the supervision of
officials. In Sincan, we had a conversation inside a glass enclosure."
(gerçeknews, 15 August 2023)
Kobane Trial of 108 politicians continues in Turkey
108 politicians from HDP (People's Democratic Party) are on trial in
Turkey for protesting against ISIS attacks on Kobane in 2014. This is
the latest crackdown on the HDP, with 18 politicians currently under
arrest. The fourth hearing occurred at Sincan Prison, with the arrested
politicians and lawyers in attendance.
Defendant Can Memis stated that the prosecution had no evidence linking
him to the protests. After the demonstrations, an email from a
solidarity group is being used against him without proof that he
received it. Memis said he was in Suruc at the border during the
protests to prevent ISIS from entering Kobane. He criticized the
prosecution for calling this an “event” and his presence there a crime.
Memis accused the prosecution of considering his membership in the HDP
as an “organizational strategy”. He stated the HDP is a legal,
political party that takes part in elections and that it should not be
a crime for a young person to participate in politics through a legal
party.
Memis suggested that the prosecution should review HDP's political
platform that advocates for a peaceful resolution to the Kurdish issue.
He joined the HDP as a supporter of peace. His participation in
authorized HDP meetings should not implicate him in any crime.
The trial of 108 HDP politicians continues the crackdown on the Kurdish
political movement in Turkey. The broad prosecution of HDP members for
participating in protests and normal political party activities
represents a new low for political freedoms. (gerçeknews, 10 August
2023)
Police detain Saturday Mothers during Istanbul protest
The Saturday Mothers, a group demanding justice for relatives who
disappeared in police detention, held their 958th weekly protest in
Istanbul's Galatasaray Square this Saturday. Several opposition
politicians attended the rally in a show of support.
The demonstration was joined by leaders of the Peoples' Democratic
Party (HDP), Democratic Regions Party (DBP), and other opposition
groups. As the lawmakers marched toward Galatasaray Square, they were
blocked by police barricades. HDP co-chairs Pervin Buldan and Mithat
Sancar were prevented from reaching the protest site. Police also
barred Parliament Deputy Speaker Sirri Sureyya Onder from entering the
square.
This week's protest of the Saturday Mothers was supported by Democratic
Party of the Rights (HDP) Co-Chairs Pervin Buldan and Mithat Sancar,
Democratic Regions Party (DBP) Co-Chair Keskin Bayindir, Greens and
Left Future Party (Green Left Party) MPs Sirri Sakik and Meral Danis
Bestas, HDP Central Executive Committee (MYK) member Musa Piroglu and
Workers' Party of Turkey (TİP) Istanbul MP Ahmet Sik.
Mothers Detained After Confrontation with Police
Police confronted the Saturday Mothers as they approached the square
via Istiklal Street. Some were beaten back with batons as they tried to
pass the police cordon. One civilian was also assaulted for objecting
to the police action. Themothers raised victory signs in protest
against the blockade. They were then handcuffed by police, who barred
journalists from filming the arrests.
The Saturday Mothers have been demonstrating since 1995, demanding
information on relatives who disappeared in police custody in the
1990s. Their weekly vigils highlight concerns over ongoing human rights
violations and lack of accountability for past abuses. Despite frequent
confrontations with authorities, the group remains committed to their
longstanding campaign for justice. (gerçeknews, 5 August 2023)
LGBTQI+ activist describes ‘inhumane’ conditions in
Turkish detention center
Mika, who had lived in Turkey for three years, was arrested along with
a Turkish friend for having pink hair. He spent weeks locked up with
hundreds of other detainees in what he called “inhumane” conditions.
In an interview after returning to Australia, Mika described beatings
by police, overcrowding, lack of food and water, and virtually no
medical care. He contracted a severe infection in his foot that went
untreated for days. Requests for a pillow, translator, and access to a
lawyer were denied.
“It was like a nightmare; we had to crush each other to drink water,”
Mika said. “Three people drank shampoo, for example, just to get out of
there.”
Mika compared the detention center to Guantanamo, saying it was like
being kidnapped and tortured without explanation. He witnessed
officials beating detainees for asking for necessities. Some resorted
to harming themselves in protest of the horrific conditions.
The activist’s account highlights concerns over Turkey’s crackdown on
LGBTQI+ rights and alleged human rights violations in detention
facilities used to hold migrants, activists, and government critics.
Mika finally returned to Australia after intervention from the
Australian consulate.
His story has drawn international attention from human rights groups
condemning the increasingly repressive environment in Turkey. Despite
trauma from his experience, Mika hopes to keep fighting for LGBT
equality and exposing abuses against detained individuals. (gerçeknews,
5 August 2023)
Charbon contre forêt : mobilisation
villageoise en Turquie
Dans la forêt d'Akbelen, en majorité des pins, au-dessus de la station
balnéaire de Bodrum, les tronçonneuses sont entrées en action la
semaine dernière, protégées par les gendarmes et des véhicules blindés.
Au même moment, plusieurs départs de feu étaient signalés dans le pays
et la Grèce voisine bataillait contre de monstrueux incendies.
Charbon contre forêt : mobilisation villageoise en Turquie
Villageois et militants écologistes résistent aux gendarmes pour tenter
d'empêcher la déforestation au profit d'une mine de charbon dans le
sud-ouest de la Turquie - Ikizkoy, distruct de Milas , le 29 juillet
2023. / AFP
Venus en renfort des villageois, de centaines de militants écologistes
ont accouru pour livrer ce qui est devenu depuis 2021 un combat
national contre la déforestation et l'usage immodéré du charbon en
Turquie.
Le charbon fournit au pays un tiers de ses besoins en énergie primaire
(selon l'Agence internationale de l'énergie, en 2021) et un tiers de
son électricité.
En 2020, le ministère des Forêts a accordé à la société YK Energy,
propriété de la puissante holding turque Limak, l'extension de sa mine
de charbon dans la région d'Akbelen. Depuis, les recours se multiplient
et la population ne désarme pas.
- Terre dénudée -
Pour Deniz Gumusel, ingénieure environnementaliste et militante
écologiste, "on parle de trois centrales thermiques, à la technologie
ancienne et sale", accuse-t-elle.
Charbon contre forêt : mobilisation villageoise en Turquie
Photo aérienne de la forêt de pins d'Akbelen dans le sud-ouest de la
Turquie, où les autorités ont donné leur feu vert à l'extension d'une
mine de charbon obligeant à de nouvelles coupes d'arbres depuis le 24
juillet. Ikizkoy, district de Milas, 30 juillet 2023. / AFP
Une vue aérienne de la région, prise par un drone de l'AFP, montre une
vaste étendue pelée de terre dénudée, au milieu des montagnes encore
vertes et boisées.
"Ca fait quatre ans qu'une dizaine de villageoises ont réussi à
empêcher la holding Limak, l'un des groupes les plus puissants au
monde, d'entrer dans la forêt", relève l'ingénieure. "Ces femmes, qu'on
dit sans éducation, ignorantes des réalités du monde, protègent et se
battent pour le climat: Akbelen envoie un merveilleux message au reste
du pays et à la planète".
Selon l'avocat qui défend la population, les travaux ont été suspendus
le temps de la campagne électorale qui a vu la réélection, le 28 mai,
du président Recep Tayyip Erdogan.
"La troisième et dernière expertise a été conduite en août 2022. Nous
avons déposé un recours devant le tribunal mais il a ignoré notre
objection et la suspension de l'abattage a été levée en novembre"
dernier, détaille Ismail Hakki Atal, qui parle des experts comme de
"tueurs à gage" employés par la compagnie.
Mais, aussitôt après les élections, poursuit-il, "nous avons entendu
des rumeurs disant, maintenant que nous avons gagné les élections, nous
pouvons commencer à couper la forêt".
- Promesse de réhabilitation -
Les détracteurs du projet soulignent les liens étroits, selon eux, qui
unissent le patron de la holding Limak, propriétaire de 50% des parts
de la société YK Energy, au chef de l'Etat.
Dans un communiqué lundi, les autorités provinciales de Mugla ont
annoncé la fin des "travaux initiés par la Direction Générale des
Forêts le 24 juillet".
Elles promettent de "réhabiliter" les zones minières en "plantant
130.000 arbres" mais mettent en garde contre "les attaques
provocatrices et délibérées" visant la gendarmerie et la police.
A bout d'argument, dimanche, les villageois et les défenseurs de
l'environnement se sont adressés au FC Barcelone, qui a confié à Limak
la rénovation de son célèbre stade, le Camp Nou.
"Nous, villageois âgés de 7 à 95 ans, essayons de faire stopper le
massacre et sommes exposés aux gaz et aux coups", écrivent-ils selon
une copie de la lettre obtenue par l'AFP.
"Le Camp Nou portera la honte d'une rénovation assurée par une
entreprise qui viole les droits humains, enfreint l'objectif de
l'Accord de Paris et tous les documents pertinents des Nations Unies"
en matière de lutte pour le climat, écrivent-ils, en appelant le club
catalan à "dénoncer le contrat si Limak ne renonce pas au massacre de
la forêt d'Akbelen". (AFP, 31 juillet 2023)
Pression
sur les médias / Pressure on the Media
Sputnik Turkey office goes on strike in Istanbul
and Ankara
Sputnik Turkey's office in Istanbul and Ankara went on strike on August
17, 2023, after the Turkish Journalists' Union (TGS) failed to
reinstate 24 dismissed journalists and reach an agreement on the
collective labor agreement.
The strike was announced at a press conference in front of Süzer Square
in Istanbul, attended by journalists from many different newspapers and
people from various unions in solidarity.
TGS General President Gokhan Durmus read the press statement in which
he said that the strike resulted from the employers' "disregard for
understanding" and their "de-unionization operation".
Durmus said that the journalists who joined the union were only seeking
better conditions and salaries in line with the reality of the economy
but that the employers' representatives had violated the law and the
constitution in their efforts to prevent unionization.
He also appealed to the journalists who continued to work after the
dismissals, urging them to show solidarity with their striking
colleagues.
"Your place is with the working class, with your striking friends,"
Durmus said. "No position or money is more valuable than professional
solidarity."
The strike will continue until the 24 TGS member journalists are
reinstated, and the union's demands are accepted. (gerçeknews, 17
August 2023)
Sommé par SMS, un journaliste turc regagne sa prison
pour la 5e fois
Le journaliste turc Baris Pehlivan, sommé par SMS de regagner sa prison
pour la cinquième fois en deux ans, s'est présenté mardi devant son
centre de détention à Istanbul, a constaté l'AFP.
Le ministère turc de la Justice l'a informé le 2 août, par un message
sur son téléphone, qu'il devait se présenter "d'ici au 15 août" au
centre de détention de Marmara, l'ancienne prison de Silivri, où sont
détenus beaucoup d'opposants.
"Je continuerai à écrire à l'intérieur, je continuerai à me battre pour
la vérité. Continuez à vous battre", a déclaré le journaliste,
souriant, avant de se mettre en route.
"Baris peut être remis en liberté conditionnelle dès demain ou très
rapidement", a indiqué son défenseur Huseyin Ersoz à l'AFP, rappelant
cependant que son client peut aussi rester en prison "jusqu'en mars
2024".
"Une décision peut intervenir à tout moment, aujourd'hui même", a-t-il
espéré.
Ancien rédacteur en chef de Oda TV et contributeur au quotidien
Cumhuriyet, Baris Pehlivan, 40 ans, a été condamné pour violation de la
loi sur les services secrets à trois ans et neuf mois de prison en
2021, puis libéré une première fois après six mois de détention.
Déjà incarcéré à quatre reprises et remis en liberté conditionnelle,
parfois après une journée ou deux de détention, il est accusé d'avoir
rapporté en 2020 la mort d'un officier du renseignement turc en Libye,
où Ankara avait apporté son soutien à un gouvernement reconnu par l'ONU.
Ce décès n'a jamais été démenti par les autorités turques.
Une vingtaine d'organisations de protection des journalistes ont
dénoncé la semaine dernière dans une tribune le "harcèlement
judiciaire" dont il est victime selon elles, parmi lesquelles la
Fédération européenne des Journalistes, le Comité de protection des
Journalistes, l'International Press Institute et Reporters sans
Frontière (RSF).
Erol Önderoglu, représentant de RSF en Turquie, a noté sur le réseau
Twitter rebaptisé "X" que Baris Pehlivan, qui "fait constamment l'objet
de poursuites abusives", est le treizième journaliste arrêté cette
année".
Selon le dernier classement RSF, la Turquie figure en 2023 au 165e rang
sur 180 pays. (AFP, 15 août 2023)
German Federation of Journalists advises journalists
not to go to Turkey
The German Federation of Journalists (DJV) has issued a warning to
journalists in Germany, advising them not to travel to Turkey for work
or personal reasons.
Frank Überall, the DJV President and journalist, drew attention to the
arrest of Gökay Akbulut, an MP of the German Left Party and an
opposition parliamentarian, at Antalya Airport on August 3. Überall
stated, "This recent incident once again highlights how Erdogan's
autocracy views its critics as 'militant enemies of the state'."
Überall continued his statement regarding Akbulut's arrest in Turkey:
"If even parliamentary immunity does not protect an individual from
being arrested in Turkey, then the danger is even greater for
journalists. Any journalist who has criticized Turkey, President
Erdogan, or the ruling AKP party in their news or on social media
should stay away from Turkey. The potential risks are unpredictable."
Social media posting
The Spokesperson of the German Foreign Ministry also emphasized the
federal government's travel advisory for Turkey during a press
conference this morning. The statement pointed out "long-standing
arbitrary arrests and detentions in Turkey, especially concerning
opposition members, Alevi and Kurdish citizens who could face arrest or
be deported with entry bans."
The statement also noted that actions such as liking a post on social
media or making claims of insulting the President could lead to such
sanctions.
Akbulut's detention
On August 3, around 3 pm, Gökay Akbulut's plane landed at Antalya
Airport. Akbulut was detained despite identifying herself as a
parliamentarian during passport control. The MP was found to have an
arrest warrant for "terrorist propaganda" and was held at the airport
for several hours.
After a medical examination, Akbulut was brought before the
Prosecutor's Office and was released around 11 p.m. with the
intervention of the German Foreign Ministry. In an interview with DW
Türkçe, she stated that she left Turkey the next day and crossed into
Greece, also mentioning that the arrest warrant against her had been
lifted.
It was revealed that the investigation against Akbulut was initiated by
the Kayseri Chief Public Prosecutor's Office in 2019, based on her
social media posts, under the accusation of "terrorist propaganda."
(BIA, 14 August 2023)
American journalist deported from Turkey while
covering protests
Daniel Mcardle, an American journalist covering anti-logging protests
in western Turkey, was detained by police on August 6 and deported
without due process three days later. When he was arrested, Mcardle was
covering demonstrations against logging in the Akbelen Forest near
Ikizkoy.
The journalist was held incommunicado and prevented from contacting his
lawyer or the U.S. Embassy. After three days, Mcardle was put on a bus
to Istanbul and expelled from the country without any record of his
deportation.
In a message after his deportation, Mcardle said the authorities
"didn't give me my phone until I got on the plane. He was unable to
appeal his detention or deportation. His lawyer, Betul Kilic, said that
if there is an official deportation order, she will appeal it.
Mcardle was covering protests by thousands of Turkish citizens against
destroying the Akbelen Forest for new development.
The deportation of a foreign journalist covering environmental protests
shows a disturbing disregard for free speech and democracy. As Kilic
noted, deportations usually require extensive documentation and due
process, which were ignored in this case.
Mcardle was held in the Mugla Repatriation Center and prevented from
contacting the outside world. The authorities blocked his access to
legal counsel before forcibly deporting him. (gerçeknews, 10 August
2023)
Un
journaliste turc sommé par SMS de retourner en
prison
Emprisonné, libéré sous caution, réincarcéré, relâché et finalement
convoqué par SMS: le journaliste turc Baris Pehlivan est sommé de
regagner sa prison pour la cinquième fois par la justice, qui le
poursuit depuis 2020.
Le ministère turc de la Justice l'a informé par un message sur son
téléphone le 2 août qu'il devait se présenter "d'ici au 15 août" au
centre de détention de Marmara, l'ancienne prison de Silivri, où sont
détenus beaucoup d'opposants.
"Pehlivan a déjà été incarcéré à quatre reprises en raison de ses
activités de journaliste", font valoir mercredi ses défenseurs,
dénonçant un "harcèlement judiciaire" dans une tribune signée par une
vingtaine d'organisations internationales de défense de la presse dont
le Pen club international, la Fédération européenne ds Journalistes, le
Comité de protection des Journalistes, l'International Press Institute
et Reporters sans Frontière (RSF).
Sur ces quatre précédentes périodes de détention, deux ont duré "une
journée", en février puis en mai derniers, avant qu'il soit remis en
liberté.
Baris Pehlivan, alors rédacteur en chef de Oda TV, et six autres
journalistes ont été condamnés en 2021 à trois ans et neuf mois de
prison pour violation de la loi sur les services secrets.
Ils avaient rapporté en 2020 la mort d'un officier du renseignement
turc en Libye, où Ankara avait apporté son soutien à un gouvernement
reconnu par l'ONU.
Ce décès n'a jamais été démenti par les autorités turques.
Baris Pehlivan a été depuis plusieurs fois remis en liberté puis
réinterpellé.
- Délégation annulée -
Le 15 mai dernier, Pehlivan, désormais contributeur du quotidien
Cumhuriyet, a bénéficié d'une libération conditionnelle, puis été
renvoyé en prison une journée en raison de multiples procédures
ouvertes contre lui.
Mercredi le ministre de la Justice a annulé in extremis un entretien
que lui avait demandé le principal parti d'opposition au Parlement, le
CHP, a dénoncé le chef de la délégation.
"Quelques minutes avant notre audience, le ministre a annoncé qu'il
avait quelque chose de très important à faire", a dénoncé dans un
communiqué le député CHP Ali Mahir Basarir.
De son côté, Baris Pehlivan s'est dit prêt à se présenter à la prison
"pour la 5è fois".
"Je n'ai tué, ni violé personne. Je n'ai jamais vendu de drogue à
personne", a-t-il remarqué le 2 août sur le réseau Twitter (rebaptisé
X).
"S'il n'y a pas de changement en ma faveur en vertu de la loi, je me
rendrai à la prison le 15 août: que soit bienvenue mon incarcération
pour la 5ème fois", ajoutait-il.
Dans leur tribune, les organisations signataires se disent "préoccupées
par ce harcèlement judiciaire à répétition contre Pehlivan qui exerce
ses droits fondamentaux à la liberté d'expression comme journaliste en
Turquie".
Elles rappellent que le journaliste a co-signé en avril un livre, "SS",
consacré au précédent ministre de l'Intérieur Süleyman Soylu, dans
lequel il "l'accusait de lien avec le crime organisé".
Mais les signataires remarquent aussi que le procès pour "insulte
n'a
même pas été ouvert" : "Il apparait comme une tentative de mettre un
terme à la libération conditionnelle de Pehlivan".
L'ensemble des organisations "appellent les autorités à annuler cette
décision de réincarcérer" le journaliste et à "mettre fin au
harcèlement judiciaire systématique" à son encontre.
Pour Erol Önderoglu, représentant de RSF en Turquie joint par l'AFP,
"il est extrêmement frustrant de constater que la menace de la prison
guette à chaque tournant les représentants de la presse".
Pehlivan "ne doit passer un jour de plus en prison. D'autant qu'il n'a
pas +récidivé+. La vérité est qu'il fait constamment l'objet de
poursuites abusives", estime-t-il.
Selon le dernier classement RSF, la Turquie figure en 2023 au 149e rang
sur 165 pays. (AFP, 9 août 2023)
RTÜK issues penalties to five TV channels
The Radio and Television Supreme Council (RTÜK) has imposed penalties
on television and radio outlets for violating broadcasting principles.
TELE1 and KRT have each received three program suspension penalties,
while RTÜK has imposed administrative fines on S SPORT+ TV, Power Türk
and NR1.
During its regular weekly meeting, the council penalized TELE1 for its
program "Haftanın Panoraması" (Weekly Panorama) where a guest's
statements questioning the nature of the 2016 coup attempt as a
"struggle for democracy" were deemed contrary to "national and
spiritual values." Consequently, the channel has been fined 3% of its
revenue and issued three program suspension penalties.
Previously, RTÜK had imposed a 7-day screen blackout penalty on TELE1
following the arrest of the channel's Chief Editor, Merdan Yanardağ,
for statements deemed as grounds for his arrest. The penalty came into
effect on August 6.
Regarding the "Haftanın Panoraması" program broadcast on KRT,
evaluations concerning HDP/Green Left Party and Kurdish voters were
found to be contrary to the "indivisible integrity of the state and
nation." Consequently, KRT has been fined 3% of its revenue and issued
three program suspension penalties.
Power Türk and NR1 Türk channels have also been penalized by the
council for broadcasting clips that could "negatively impact the mental
and physical development of children and young people," warranting
administrative fines due to the evaluation of potential adverse effects.
S SPORT+ faced penalties as well, as unsanctioned and illegal betting
websites' advertisements were virtually embedded during the broadcasts
of Galatasaray and Fenerbahçe football teams' European cup elimination
matches, along with unauthorized betting ads. In response, RTÜK imposed
three administrative fines and a removal penalty from the catalog.
(BIA, 9 August 2023)
Five journalists face prison sentences for protesting
colleagues' arrests
Six journalists have been charged with "participating in an unlawful
demonstration" after they protested the detention of their colleagues
in İstanbul's Kadıköy district on April 29.
During the demonstration, the journalists aimed to voice their support
for their fellow journalists who had been detained in two separate
investigations targeting Kurdish-focused media outlets. However, before
the protest could even begin, the journalists were taken into custody.
The İstanbul Chief Public Prosecutor's Office accused Pınar Gayıp, an
editor at ETHA news agency, along with Eylem Nazlıer, a reporter for
Evrensel, Esra Soybir, a reporter for Direnişteyiz.org news site,
Serpil Ünal, a reporter for Mücadele Birliği, Yadigar Aygün, a reporter
for Gazete Patika, and freelance journalist Zeynep Kuray of taking part
in an illegal demonstration.
According to the indictment, the Kadıköy District Police Department
detected information about a protest to be held outside the Süreyya
Opera House through social media monitoring. Following this, the
Kadıköy Sub-governor's Office issued a ban on the demonstration.
The prosecutor stated that the police officers had informed the
journalists about the ban on the protest, but despite warnings to
disperse, the journalists continued with the protest, chanting slogans
such as "Free press cannot be silenced, journalism is not a crime, we
will not remain silent."
The prosecutor deemed the demonstration to be unlawful while noting
that the journalists were detained using force.
The journalists were charged with "participating in unarmed gatherings
and marches that are unlawful, and not dispersing despite warnings."
The prosecutor sought a prison sentence ranging from 6 months to 3
years, according to Article 32/1 of the Law on Meetings and
Demonstrations.
Notably, there was an error in the indictment regarding the date of the
demonstration. The "date of the offense" was mistakenly indicated as
July 7, 2023, while the actual date of the protest was April 29.
The İstanbul Anatolian 22nd Criminal Court accepted the indictment and
set the first hearing for January 10, 2023, which coincides with
Working Journalists Day.
"The police should have been prosecuted"
Commenting on the case, Eylem Nazlıer stated that the indictment lacked
evidence.
"On that day, the images of the violence we endured are evident. We
went to negotiate with the police around 6.30 p.m., and they informed
us that there was no ban issued by the governor's office or the
sub-governor's office. Our planned demonstration was set to begin at
7.00 p.m. At the last minute, they declared the protest to be unlawful.
If the prosecutor had examined the footage, they would have seen this.
"While we were discussing amongst ourselves, the police suddenly
surrounded us with riot shields. The demonstration hadn't even started,
and we hadn't decided what to do yet. They made an announcement, 'Your
protest is unlawful, disperse,' because they wanted the announcement to
be recorded. However, while this announcement was being made, we were
surrounded by police shields and subjected to physical violence before
being arrested."
Nazlıer emphasized that they faced police violence while exercising
their constitutional rights. "Imagine that journalists protesting the
arrest of their colleagues were also detained. Not only that, they put
us in wrist restraints. Furthermore, we were physically abused inside
the bus. We stated this in our testimonies. Instead of investigating
these incidents, they filed a lawsuit against us," she said.
"We were tortured"
Another journalist, Serpil Ünal, echoed similar sentiments, mentioning
how they were encircled by riot police without any prior notice of a
ban.
"Journalists are being subjected to violence even while covering news
stories. They are pushed and beaten by the police using shields to keep
them away from the scene. Our colleagues are constantly threatened,
detained, tortured, and arrested because of the stories they cover.
"Detention periods are extended, and secrecy orders are imposed on the
files of arrested journalists. Due to delayed preparation of
indictments for detained journalists, their unjust imprisonments are
prolonged for months.
"When we try to raise these issues through a simple statement, we are
subjected to torture and detained even before making the statement.
This clearly reveals the extent of the pressure, attacks, and violence
faced by journalists who document the truth and strive to deliver
accurate information to the public." (BIA, 5 August 2023)
Writers' group expresses
concern over the health of exiled Turkish novelist
PEN, the writers' advocacy group, has issued a statement expressing
concern over the health of exiled Turkish novelist Aslı Erdoğan.
Erdogan was jailed for four months in 2016 for spreading terrorist
propaganda through her writing for the now-closed Ozgur Gundem
newspaper. Although acquitted, she left Turkey to live in self-imposed
exile in Germany.
The Turkish branch of PEN has announced that it is in contact with its
German counterparts about Erdogan's situation. She recently underwent
severe surgery for a rare illness in Frankfurt, where she is staying
under a program to protect writers in danger.
Last year, Erdogan also suffered a cerebral hemorrhage related to her
worsening condition. PEN said she faces high medical costs and may soon
lose her grant from the Writers' Protection Program.
"As PEN Turkey, we stand by our esteemed writer today as we have
throughout her trial and imprisonment," the group said, expressing hope
for "a positive outcome as soon as possible."
Rights groups have criticized Turkey's treatment of Erdogan and other
writers, journalists, and academics targeted for their work since a
2016 coup attempt. Dozens have fled abroad rather than face prosecution.
PEN said it would continue to advocate for Erdogan's health and safety.
(gerçeknews, 31 July 2023)
Turkish flight crew member seeks asylum at airport upon arrival from
Istanbul
A Turkish flight attendant sought asylum in The Netherlands upon
arrival from Turkey.
The incident came to light on Tuesday when the young man named Serhat
Temel, a member of the flight crew, posted in his social media account
a message and a video that shows him waving goodbye at Amsterdam's
Schiphol Airport shortly after the plane landed.
He said in his message:
"Hi everyone, I've just brought to an end my life of 27 years in
Turkey. I've crossed into Dutch territory with the intention of seeking
asylum. I'm here to live in a country of my dreams and to take refuge
in a state that has always stood by us. I do not accept and want to
live any longer in Turkey because of the situation there, because of
the current order of things, the refugees, the mafia, the opportunists;
in a country where people get killed even when they're just taking a
stroll in the street."
He added:
"Look after my dogs, pay them a visit once in a while, kiss them and
stroke them with love. I'm now about to turn myself to the airport
police and set off for the refugee camp." (gerçeknews, 1 August
2023)
Kurdish
Question / Question kurde
HDP office vandalized in Iğdır
The signboard of the People's Democratic Party (HDP) provincial
organization in Iğdır, eastern Turkey, was torn down as a result of an
individual's assault early today, Mezopotamya Agency (MA) reported.
The incident was captured by a security camera in the business center
where the office is located in the city center. In the footage, the
assailant is seen approaching the entrance of the business center at
02:48 in the night, attempting to cut the HDP banner with a knife.
While the assailant partially cuts the banner, he also looks around
vigilantly. Unable to bring down the banner he cut with the knife, the
assailant exits the camera frame at 02:49, but later returns to
continue cutting the banner.
Subsequently, the assailant stops cutting and removes the banner from
its place, taking it with him as he leaves the entrance of the business
center.
It was reported that the assailant discarded the torn banner in a
nearby trash bin. The banner, noticed in the trash, was brought back to
the HDP building and handed over to the officials.
While no information is available about the identity of the assailant,
the HDP will file a criminal complaint regarding the incident. (BIA, 18
August 2023)
Women gather in Kurdish-majority city to mark removal
of elected mayor
Women in Turkey's Kurdish-majority city of Diyarbakir staged a protest
on Thursday to mark the 4th anniversary of the removal of Kurdish
mayors across the country and the appointment of state officials as
"trustees."
Most of the local governments in Kurdish-majority provinces, including
Diyarbakir, were taken over by state appointed officials on 19 August
2019, as elected mayors were ousted on orders by the interior ministry
over spurious "terror" accusations.
The municipalities include three large metropolitan areas, five cities
and 45 districts.
A group of women gathered today outside the offices of the Metropolitan
Municipality of Diyarbakir behind a banner that read "Ne qeyum ne
talan, disa jin disa jiyan" (No trustee no plunder, women again life
again" in a protest action against the removal of Kurdish mayors.
Gülistan Oncu, the removed mayor of Mardin's Savur district, stressed
that it was not only the Kurdish mayors that were targeted by the
political administration four years ago, but also HDP's policy of
fielding two candidates in all constituencies, a woman and a man, to
serve as co-mayors.
"The policy of having co-mayors has also been criminalized," she said.
"It has been among the excuses used for appointing trustees in the
place of elected co-mayors."
Oncu also said that drug addiction has been systematically allowed to
increase in the region under the administration of trustees, that there
are now many children under nine among children with drug addiction,
and that centers of maternal and child health care in neighborhoods
have stopped functioning after the takeover.
"These are the results of the current regime's special warfare policy,
and demonstrate how women, children and the youth have been robbed of
some of their most basic rights and of an environment encouraging
cultural and social activities," she added.
Cigdem Kilicgun, the co-spokesperson for the Green Left Party, noted
that August 19 is also the anniversary of the earthquake that struck
parts of the Marmara region in 1999, and that the twin earthquakes on 6
February this year showed yet again the importance of local governments
regarding both earthquake readiness and earthquake response.
Underlining that Turkey is among the countries that ratified the
European Charter of Local Self-Government, she continued:
"And yet, while the charter involves empowering local governments and
recognition of financial and administrative autonomy, the official
stance against the notion of autonomy in this country has lead to
people's deaths. We should not be terrified of autonomy or local
democracy; we should instead be terrified of the government of the
Justice and Development Party and its ally the Nationalist Movement
Party."
She added:
"We are aware that [Ankara's] reservations to the European Charter of
Local Self-Government are related to the Kurdish Question and to
Kurdish people's struggle." (gerçeknews, 17 August 2023)
Kurdish
politician Kisanak endures mistreatment
following sister's funeral
Imprisoned Kurdish politician Gultan Kisanak endured a harrowing ordeal
of mistreatment and alleged torture following her attendance at her
sister's funeral, a politician who visited her said on Wednesday.
Kisanak, who is imprisoned in Turkey’s western Kocaeli province was
taken to Elazig in the east to attend the funeral of her sister, but on
her journey back, “she was openly tortured and intimidated,” Sevda
Karaca, the vice chair of Labor Party (EMEP) tweeted on Tuesday.
“She was forced to spend the night in a dirty and storage-like area
within Elazig Prison without any notice, medications, or necessary
belongings. The reason cited for this action was the supposed
expiration of the four-hour leave granted for the funeral,” Karaca
wrote.
Kisanak’s family remained without any news for two days following her
departure.
Karaca recounted that Kisanak’s request to meet with an official the
following morning went unanswered. She detailed how Kışanak confronted
the night supervisor, saying, "Are you kidnapping a human being? You
brought me here without even informing my family, I will use my phone
privileges, I want to meet with a lawyer." However, the supervisor
denied responsibility and directed the issue to the gendarmerie. It was
only after Kisanak's persistence that her family was notified.
"While her sister had just been buried, Kisanak was hastily taken away
from the gravesite and brought to Elazig Prison. Believing that she
would fly from Elazig Airport to Istanbul and then to Kandıra, she was
taken to Elazığ Prison without any explanation. When she asked why, she
received the response, 'You were granted 4 hours for the funeral, and
that time has passed, that's why you are being taken to prison.' She
was taken to prison in the same condition she had attended the funeral.
Despite applying to stay with her friends at Elazig Prison, she was
forced to spend the night in a depot-like, extremely filthy place."
Kisanak persisted until her family was informed about her whereabouts
through a phone call to Elazig Prison. Her family's lawyers arrived at
the prison but were kept waiting for 1.5 hours, being told, "Kisanak is
a convict, convicts cannot receive visitors during lunch break."
However, Kisanak has not been convicted; she has been under arrest for
7 years, facing an unjust, unlawful, and unfair trial.
In her conversation with her lawyers, Kisanak mentioned that a gendarme
came to her after the meeting started, handed her a food bag, and
attempted to make her sign a document stating, "Dinner has been
served." This was during her meeting with her lawyers. Through this
incident, she learned that she was being taken to Sivas, when she had
initially assumed she was headed to Elazig Airport.
The reason given for her transportation to Sivas was that "no flight
was available." The journey also turned into a torturous ordeal. After
a grueling 7-hour trip in a ring vehicle, Kisanak arrived at Kandıra
Prison in the early hours, around 3:00 AM.
Karaca concluded:
“For a grieving politician, especially one who had suffered a great
loss and was elected by the people, such treatment is not only inhumane
but also unlawful. Disrespecting her grief, jeopardizing her health,
and causing deep distress to her family during their time of mourning
is both indefensible and unjust. Those responsible must be identified
and held accountable. We await an official statement from the Ministry
of Justice on this matter.” (gerçeknews, 16 August 2023)
Kobanê case hearing continues amid questions,
objections
The third hearing of the Kobanê case continued today at the Sincan
Closed Prison Courtroom, where 108 politicians are on trial over the
2014 protests against ISIS attacks on Kobanê.
Among the defendants are former co-chairs of the HDP (Peoples'
Democratic Party) Figen Yuksekdag and Selahattin Demirtas, 18 of whom
remain in custody. The detainees Yuksekdag, Dilek Yagli, and Zeynep
Karaman, who participated via video link, demanded to be provided with
the transcripts of the hearings, which they had not received.
Lawyer Mehmet Emin Aktar, representing defendant Emine Ayna, objected
that his client was unlawfully wiretapped as a member of parliament
without due process. He questioned the legal basis of the charges,
claiming that the investigation was aimed at intelligence gathering
rather than law enforcement.
Aktar argued that his client had been acquitted in a recent case and
insisted that she was a politician, not a terrorist. In calling for her
acquittal, he accused the state of trying to purge dissidents from
politics through persistent, baseless prosecutions.
Defendant Ayşe Yagci requested a two-day adjournment to prepare her
defense, noting that the defendants had been barred from using
computers despite a previous court order granting them that right. Her
lawyer, Kenan Macoglu, repeated the request.
The prosecution granted no health-related requests but asked the court
to reject the others. The court adjourned for three hours to consider
the requests, prompting lawyers to leave Sincan to protest the lengthy
adjournment. The hearings in the Kobanê case continue amid objections
from the defendants regarding improper investigations and demands for
acquittals. (gerçeknews, 16 August 2023)
Appel du KCK à l’action contre le massacre de civils
par l’État turc
Le Conseil Exécutif de l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) a
publié une déclaration appelant le peuple kurde et ses amis à exprimer
leurs réactions partout et à protester contre le silence des États et
des institutions internationales face aux attaques et aux massacres de
l’État turc, montrant ainsi que cela est inacceptable.
La déclaration publiée ce dimanche comprend ce qui suit :
Avec le retour au pouvoir de l’AKP-MHP, les attaques de l’État turc
colonialiste génocidaire contre le peuple kurde et les forces du
Mouvement pour la Liberté Kurde ont augmenté. Ces dernières semaines,
de nombreux Kurdes ont perdu la vie en martyr à la fois au Rojava et
dans le Sud du Kurdistan (Irak). Nous condamnons fermement ces attaques
et massacres perpétrés par l’État turc colonialiste génocidaire. Nous
tenons à exprimer nos condoléances aux familles des martyrs qui ont
perdu la vie dans ces attaques et nos condoléances au peuple du
Kurdistan.
Certaines organisations patriotes et démocratiques réagissent à ces
attaques et massacres perpétrés par l’État turc. Cependant, les États
et les organisations internationales, en particulier ceux qui sont
responsables, restent silencieux. Cette attitude des États et de leurs
institutions responsables est inacceptable. L’État turc colonialiste et
génocidaire mène des attaques et des massacres partout, sans tenir
compte des frontières, sans respecter la loi et avec la motivation de
l’hostilité envers les Kurdes. Rien qu’au cours de la dernière semaine,
de noşbreuses personnes ont été de nouveau massacrées dans le Sud du
Kurdistan lors d’attaques de drones. Cependant, ni le gouvernement du
Sud du Kurdistan ni l’État irakien n’ont réagi à cela. Tous deux
doivent réagir à ces attaques et les empêcher à l’avenir. Le fait de ne
pas réagir à de telles circonstances revient à être complice des
attaques et des massacres de l’État turc. Cela vaut surtout pour le
gouvernement et la politique du Kurdistan. Comment ceux qui ne
réagissent pas au massacre et à la tuerie des Kurdes peuvent-ils
prétendre être Kurdes et représenter le peuple kurde ? Ceci est une
attitude inacceptable. Les organisations et partis kurdes ainsi que le
gouvernement du Sud du Kurdistan sont responsables de cette situation.
Ils doivent agir et prendre position.
Comme précédemment souligné, les États étrangers et les organisations
internationales ne réagissent pas aux attaques de l’État d’occupation
turc. Alors que l’État turc colonialiste et génocidaire attaque
partout, en particulier au Rojava et dans le Sud du Kurdistan, et
massacre les Kurdes chaque jour, ces États entrent impitoyablement dans
toutes sortes de relations politiques et économiques d’intérêt avec
l’État turc. Il n’est pas possible de soumettre le peuple kurde à un
tel traitement et d’espérer qu’il l’accepte en silence. Nous appelons
une fois de plus les États et les organisations internationales à
abandonner cette attitude qui nie l’existence et les valeurs du peuple
kurde. Ne soyez pas davantage complices des attaques et des massacres
de l’État turc.
Prenez position contre cela
Certains tendent à laisser entendre que les attaques de l’État turc
colonialiste et génocidaire visent le PKK. Il s’agit là d’une tentative
délibérée de déformer les faits. Les récentes attaques dans le Sud du
Kurdistan ont une fois de plus démontré que l’État turc cible tous les
Kurdes et vise à éliminer leur existence. Face à cela, les patriotes,
les institutions démocratiques, les intellectuels et les artistes
doivent prendre position fermement, exercer une pression politique sur
les responsables et les tenir pour responsables. Le peuple kurde et ses
amis internationaux devraient également exprimer leurs réactions
partout et protester contre le silence des États et des institutions
internationales face aux attaques et aux massacres de l’État turc,
montrant ainsi que cela est inacceptable.” (Rojinfo, 13 August 2023)
Turkish drone attack kills 3 in South
Kurdistan
A drone of the invading Turkish state struck a civilian car on the move
in the Pêncîwên district of Sulaymaniyah in South Kurdistan on Friday.
According to a local official in the town of Nalparêz, the three people
travelling in the car lost their lives as a result of the attack.
The Turkish state uses drones to kill people in Kurdistan every day. On
Thursday, a civilian died who had been seriously injured the day before
in an attack on his car in Sulaymaniyah governorate. On Sunday, a
civilian was killed in a Turkish airstrike in Dohuk governorate, and
another suffered serious injuries. Shortly before that, a drone strike
occurred in the town of Çemçemal, west of Sulaymaniyah, killing two
people, according to unconfirmed reports. On 28 July, a car was
attacked by a drone in the Şarbajêr region north of Sulaymaniyah.
Deadly drone attacks on Iraqi territory also target the Yazidi
settlement area of Shengal and in the self-administered refugee camp of
Maxmur. In the autonomous region of northern and eastern Syria, people
are also killed almost daily by Turkish killer drones. The attacks are
directed against the civilian population and freedom fighters. (ANF, 11
August 2023)
Imprisoned Kurdish politician Gültan Kışanak
attends sister's funeral after temporary release
Former Diyarbakır Co-Mayor Gültan Kışanak, who has been in prison for
about 7 years, was granted permission yesterday to attend the funeral
of her sister, Zeynep Özer. She participated in the funeral ceremony
today.
Accompanied by a significant number of gendarmes, Kışanak was taken to
the Ehlibeyt Cemevi in Fevzi Çakmak Neighborhood.
Özer's body was later transported to the Sün Köyü Cemevi. Celal Fırat,
a Green Left MP and an Alevi dede, a spiritual leader, conducted the
funeral ceremony according to Alevi rituals.
After the ceremony, Özer was laid to rest in the village cemetery, and
Kışanak herself placed soil on her sister's grave. Kışanak also visited
the graves of her mother, Melek Özer, her father, Lütfü Özer, and other
relatives. Subsequently, Kışanak visited the Koca Seyit Shrine in the
village, where she received condolences.
Zeynep Özer, Kışanak's sister, had been undergoing treatment for kidney
failure in Elazığ for a while. Following Özer's passing, Kışanak's
lawyers had applied for her to attend the funeral. Upon the acceptance
of the application, she was taken to Elazığ today.
On August 7, 2021, Kışanak had also lost her father, Lütfü Özer.
Shortly after attending her father's funeral, she lost her brother,
Cumali Özer.
On Monday, Kışanak participated in the Kobanê trial through
videoconference, where she attempted to provide a legitimate excuse for
not attending the court due to her sister's illness.
However, the court cut her off, stating that she had not provided any
evidence of her sister's illness. Subsequently, the court disconnected
the videoconference link, preventing Kışanak from giving her statement.
(BIA, 9 August 2023)
MP denied bilingual business cards in the Kurdish language
Ayten Kordu, a member of parliament (MP) from the Green Left Party
representing Dersim, recently applied to print official parliamentary
business cards in Turkish and Zazaki, a Kurdish language. Her request
was denied because printing in non-Turkish languages incurs a fee.
Kordu submitted a petition decrying the rejection as discriminatory,
stating: “We cannot accept this discriminatory practice against
languages other than Turkish, especially Kurdish.” She received no
response.
The MP criticized the policy: “Kurdish and Zazaki are the languages of
this country’s citizens. It is unacceptable to treat them as foreign
languages.” She accused the government of revealing its “hostility to
the coexistence of peoples” by not tolerating two languages on a
business card.
Kordu also prepared a parliamentary question for the Speaker of
Parliament, asking him to justify charging fees for Kurdish cards while
Turkish ones are free. She wondered when her long-pending request for
bilingual cards would be processed.
The rejection highlights concerns over Turkey’s policies toward its
Kurdish minority population. Kordu and others have argued such actions
discriminate against Kurdish languages and make MPs pay extra to
represent their Kurdish constituents. They say linguistic diversity
should be celebrated, not obstructed through fees and red tape.
(gerçeknews, 5 August 2023)
27th hearing held for 108 politicians in Kobane case
On Monday, the 27th hearing in the Kobanê case was held against 108
politicians, 18 under arrest, over protests in October 2014 against
ISIS attacks on Kobane, Syria.
The detained politicians attending the hearing were former co-chairs of
the Peoples' Democratic Party (HDP), Figen Yüksekdag and Selahattin
Demirtaş. The case relates to demonstrations held in cities across
Turkey on 6-8 October 2014 in solidarity with Kobane, under siege by
ISIS forces.
Several politicians spoke out strongly against the charges during the
hearing. Sabahat Tuncel said the case was meant to punish the Kurdish
movement and accused the court of 'hiding the truth.' She criticized
the seven aggravated life sentences requested and said the trial was
politically motivated by President Erdoğan.
Ayla Akat Ata pointed to allegedly tampered evidence, including a flash
drive reportedly found in 2016 but only recently added to the case
file. She claimed it contained notes in which imprisoned PKK leader
Abdullah Ocalan warned officials of an imminent coup but was ignored.
The case has drawn criticism from rights groups, who say the charge of
"disturbing the unity and territorial integrity of the state" violates
freedom of speech and assembly. The prosecution denies this, claiming
that the protests constituted propaganda and incitement to terrorism.
After a short break, the hearing was adjourned. The case against the
politicians, activists, and others involved in the Kobanê protests
seven years ago will continue at the next session.(gerçeknews, 1 August
2023)
City council members
searched before allowed entry to meeting in Kurdish city
Some members of the local council in Turkey's Kurdish-majority city of
Sirnak, all members of the pro-Kurdish Peoples' Democratic Party (HDP),
were subjected to police search on Tuesday before being allowed into a
building to attend a council meeting, Mezopotamya News Agency (MA)
reported.
The council members boycotted the meeting in protest against the search
and the ruling party mayor who they believed was behind the search.
One of the boycotting members, Esat Galip, addressed Mayor Mehmet Yarka
before leaving the meeting, saying the police search was unacceptable.
"If we have been subjected to a search before entering the building,
this means we don't need to convene here either," he said. "If we will
be subjected to this every time, then we will not attend meetings."
HDP in 2019 received 57.5% of the vote in the election for the city
council, but HDP's mayoral candidate lost against AKP's candidate
Yarka. (gerçeknews, 1 August 2023)
Minorités
/ Minorities
Les médias azéris s'en
prennent aux signataires de la déclaration contre le blocus de
Karabakh
Le site Internet QafkazInfo,
basé à Bakou, a lancé une attaque contre les intellectuels qui ont
récemment publié une déclaration commune en Turquie
contre le blocus du Karabakh, en incluant leurs photographies et
biographies:
https://qafqazinfo.az/news/detail/azerbaycana-hucum-eden-turkiyeli-ziyalilar-eslinde-kimdir-409789
Les attaques contre Doğan Özgüden et İnci Tuğsavul, responsables d'Info-Türk:
"Doğan Özgüden : Écrivain-journaliste de 87 ans
qui s'est réfugié en Belgique en 1974 parce qu'il était menacé d'un
total de 300 ans de prison et qui y vit depuis lors. Il a été déchu de
sa nationalité turque. Il est célèbre pour ses positions
pro-arméniennes et sa principale activité en Belgique consiste à mener
des actions contre la Turquie et à défendre les intérêts des Arméniens.
Pendant la guerre de 44 jours, il a accusé l'Azerbaïdjan d'agression.
Le 19 octobre 2020, dans son article intitulé 'Les auteurs du
génocide arménien', il a accusé les présidents
de la Turquie et de l'Azerbaïdjan de répéter le génocide contre les
Arméniens et s'est opposé à ce que les terres azerbaïdjanaises soient
libérées des occupants."
*
"İnci Tuğsavul : journaliste, écrivain,
défenseur des droits de l'homme. En 1982, elle a été privée de sa
citoyenneté turque. Elle vit en Belgique. Elle était membre du Parti
communiste de Turquie. Elle entretient des liens étroits avec la
diaspora arménienne et défend les allégations de génocide.”
Le spectre de l’Empire Pontos
hante
la Turquie islamiste
Ragıp Duran, TVXS.GR, 19 août 2023
* La célébration le 15 août de la messe pour
l’Assomption de la Sainte Vierge au monastère de Sumela/Panagia ou
Theotokos à Trébizonde/Trabzon (Mer Noire) a provoqué des attaques de
la part de l’extrême-droite islamiste turque. Le Patriarche Oecuménique
de Constantinople Bartholomée 1er a essayé de calmer le jeu.
Alors que le 15 août, l’Assomption de la Sainte Vierge était célébrée
depuis plusieurs siècles dans les églises et monastères de l’Empire
Ottoman et ceux de la République de Turquie, la messe cette semaine au
monastère de Sumela (Mer Noire) a fait couler beaucoup d’encre.
Ce fut d’abord le vice-amiral en retraite Cihat Yayci, architecte de la
théorie irrédentiste et raciste de la ‘’Patrie Bleue’’ qui prévoit la
domination turque sur presque la moitié de la Méditerranée, a lancé une
campagne contre la dite messe et contre le Patriarche Oecuménique de
Constantinople Bartholomée 1er. Il appelle ce dernier ‘’prêtre à robe
noire, petit fonctionnaire qui dépend de la sous-préfecture de
Fatih’’(location de Phanar où se trouve le Patriarcat) et refuse le
terme d’œcuménique comme d’ailleurs l’ensemble des représentants de
l’Etat turc. M. Yayci, prétends que le 15 Août est la date en 1461 de
la conquête par Mahomet le Conquérant de la ville ‘’grecque’’ de
Trébizonde.
Alors que jusqu’en 2022, cette conquête se fêtait officiellement le 26
octobre pendant plusieurs siècles. Selon l’ex-vice-amiral, ‘’les Grecs
désirent réanimer l’Empire Pontos’’. Il a également condamné le Premier
ministre grec et le Parlement d’Athènes qui avaient ‘’reconnu le
Génocide Pontos’’ (1919-23). M. Yayci a enfin demandé l’interdiction de
la messe, sinon, en contre partie la tenue d’une cérémonie religieuse
islamique dans l’ancienne mosquée de Fethiye (Conquête) à Athènes.
L’hérault de la croisade anti-grecque a estimé que la dite messe viole
les lois turques voire la Convention de Lausanne. Le Prof. Baskin Oran,
spécialiste des relations internationales, a rappelé que ni les lois
turques ni la Convention de Lausanne ne mentionne le monastère de Sumela
Les porte-paroles de İYİ Parti (Opposition), de Zafer Partisi
(opposition) et Yeniden Refah Partisi (le Parti du Renouveau
Prosperité-İslamiste, Majorité) ont soutenu les déclarations du
militaire. La principale formation de l’opposition, le CHP,
actuellement très occupée par ses conflits internes a préféré se taire.
Les opposants à la messe sont tous indirectement et moralement soutenu
par le régime d’Erdogan. Faut-il rappeler que le nationalisme et
l’islamisme sont des tabous officiels du régime turc, surtout quand il
s’agit de l’Europe en général et de la Grèce en particulier.
La Patriarche avait tout d’abord déclaré que le gouvernement était en
retard pour accorder l’autorisation écrite pour la tenue de la messe.
Il s’est également opposé contre les milieux ‘’qui attaquent notre
religion’’. Il n’avait pas omis d’affirmer que ‘’La Convention de
Lausanne contenait d'autres dispositions’’. Il faisait implicitement
référence à l’autonomie de l’île d’İmbros/Gokceada dont il est issu.
Ankara n’a pas respecté cette clause.
La messe qui n’a pas duré plus de 3 heures, s’est finalement réalisée
avec la participation d’environ 500 invités, venus de la Grèce, des
Etats Unis, de la Russie, de la Géorgie et des autres villes de
Turquie. Le Patriarche qui a parlé consécutivement en grec et en turc,
a prié ‘’pour la paix’’, ‘’pour la réconciliation entre la Russie et
l’Ukraine’’, ‘’pour les Sultans Ottomans qui avaient soutenu le
Monastère’’. Il a gentiment remercié ‘’le gouvernement turc d’avoir
accordé l’autorisation’’ et il a exprimé son amour ‘’pour la ville de
Trabzon et son équipe de football’’.
Le monastère de Sumela, construit à une hauteur de 1200 m. sur la pente
de la ‘’montagne noire’’ par l’Empereur Theodosius (375-395) a été
rénové à l’époque de l’empereur Alexios III de Trébizonde. Transformé
en musée depuis le départ des Roums en 1919-23 il était un des sites
touristiques le plus visité du pays. La première messe du 15 août y a
été tenue en 2010 après 88 ans de retard. La semaine passée, ce fut la
10e messe.
Les Grecs d’Anatolie avant la création de la République de Turquie
comptait plusieurs millions d’âmes alors qu’aujourd’hui, le nombre de
l’ensemble des Roums, citoyens de Turquie ne dépasse pas 2500
personnes. Faut-il également remarquer que depuis 15-20 derniers ans,
il y a eu une sorte de renaissance dans le domaine des travaux
académiques, culturels, linguistiques et voir politique concernant les
Roums d’Anatolie ainsi que la langue grecque de Pontos, le roumeika.
15 août serait donc, selon le nouveau registre officiel, la date de
conquête de Trébizonde par Mahomet le Conquérant (Fatih Sultan Mehmet).
Petit détail important, ironie de l’histoire : le PKK, Parti des
Travailleurs du Kurdistan, qui mène la lutte armée contre le
gouvernement central d’Ankara pour la reconnaissance des droits des
Kurdes avait lancé la lutte armée encore un 15 août, en 1984.
Groups attack shops of Syrian refugees after report of
sexual harassment
Upon rumors that a 10-year-old child has been sexually harassed by a
Syrian refugee, hundreds of people attacked shops that belong to Syrian
refugees in Turkey's southeastern province of Urfa and three shops were
destroyed while several others were looted, +Gercek's Fatma Keber said.
The violent incidents were sparked by a report that a young boy was
harassed on Wednesday by a man in Urfa's Bozova district and that the
assailant was a Syrian refugee named F.K.
After groups stormed shops, looting and destroying, a large crowd
gathered to march to the Governor's offices and the police station, and
staged a sit-in.
The co-chair of the local branch of the pro-Kurdish Peoples' Democratic
Party (HDP), one of the two dominant political parties in Urfa, warned
against reactions turning into xenophobia.
Ahmet Atis told +Gercek:
"The harassment of a 10-year old child is unacceptable. This is
obviously a sensitive issue and we have received information that the
suspect has been taken into custody. However, this should not be turned
into hostility against refugees. Some create an impression that an
incident of this sort has never taken place before and that it happened
only after the arrival of refugees. There is a rage building against
refugees, this is wrong."
An official of the Republican People's Party (CHP) said they do not
want Syrians in the area.
Abdulkadir Gul, CHP's deputy chair in Bozova said:
"This issue will be solved sooner or later. We don't want refugees in
Bozova. The shops and property of only a few Syrians have received
damage." (gerçeknews, 17 August 2023)
Video posted by manager of excavation site in ancient
Armenian city sparks controversy
A video posted on social media by the manager of the archeological
excavation expedition in the ancient Armenian city of Ani in Turkey's
eastern province of Kars sparked reactions, and upon criticism the
manager told a Twitter user to "go have your stomach pain elsewhere."
The video posted by Muhammet Arslan shows a huge Turkish flag hanging
from a tower in Ani.
Arslan also posted a message addressing someone named Erkan. Referring
to the "conquest" of Ani by a Seljuk army in 1064, he said:
"We have recognized the 959th anniversary with glory and honor, wish
you a good time watching it with Elif. Don't forget to turn up the
volume all the way."
The song that plays in the background praises the Turkish national flag
and says the flag was carried by the warriors in the Battle of
Manzikert in 1071, in the conquest of Constantinople in 1453, and in
the Galipoli campaign during the First World War, which is referred to
as "the jihad of Canakkale" in the lyrics.
In response to a Twitter user who said the excavation manager accuses
archeologists who criticize the act of hanging Turkish flags on the
walls of Ani of being "sympathizers of the Kurdistan Workers' Party,"
Arslan replied:
"If you're so depressed you can sit down and cry! For God's sake, have
you even once asked yourselves, "why has this archeology expert posted
something like that?' Turkish archeology is way too precious to be
handed to the perverted ideologies that you made up with lies! Go have
your stomach pain elsewhere."
Arslan later posted a picture showing the walls of Ani decorated with
two giant Turkish flags. Boasting of having the flags placed on the
ancient city's walls, he said:
"You have attacked me because of the flags I placed in Ani, and I
didn't say a thing (...) You have mistaken my silence as an indication
of your rightfulness. This changes from now on; I'll respond to your
alien and depraved mentality in all platforms."
The city of Ani is located right next to Turkey's border line with
Armenia. It needs to be noted that the city is a cultural, religious,
and national heritage symbol for Armenians, and the insulting display
of huge flags on the walls and the tower can be clearly seen with naked
eye from the other side of the border. (gerçeknews, 17 August 2023)
Divine liturgy held in Sumela Monastery for the 10th
time
In Trabzon's Maçka district, on the slopes overlooking the Altındere
Valley of Karadağ, stands one of Turkey's most significant religious
centers, the Sumela Monastery. Today, a sacred and important day in the
Christian world, marking the "Assumption of Mary," was observed with
the 10th divine liturgy held at the monastery.
The ceremony was led by the Fener Greek Patriarch Bartholomew.
After the approximately 1.5-hour-long ritual, Bartholomew took
photographs with the attendees.
What happened?
The Feast of the Assumption of Mary celebrated at the Sümela Monastery
in Trabzon every year faced criticism this year from İYİ Party and the
New Welfare (Yeniden Refah) Party politicians who demanded its
cancellation.
İYİ Party Spokesperson Kürşad Zorlu stated that the coincidence of the
ceremony on August 15 with the conquest of Trabzon couldn't be a mere
coincidence. Yeniden Refah Party Istanbul Deputy Doğan Bekin claimed
that the ceremony violated the Treaty of Lausanne.
The Fener Greek Patriarchate, in response, expressed its disappointment
at certain politicians targeting their religious activities. They
stated:
"We also celebrate the Feast of the Assumption of Mary in many churches
in our homeland. With the permission of our government, as in the past
10 years, this year our Patriarchate will hold the feast at the Sümela
Monastery dedicated to Mary. In recent days, our religious activities
have been targeted by certain politicians, which deeply saddens us. Our
visit to Trabzon, where we will only be celebrating our feast for a few
hours, has been turned into a target through political rhetoric. As a
nation that has lived in these lands for centuries, we condemn these
unjust statements against us. Our trust in our state is unwavering."
(BIA, 16 August 2023)
“Les citoyens de Turquie appellent la communauté
internationale à mettre fin au blocus du Karabakh
Depuis des mois, le régime de Bakou, soutenu par le régime d’Ankara,
impose un blocus à la population arménienne du Haut-Karabakh, soulevant
la possibilité d’un génocide. La route Stepanakert-Goris, qui devait
être ouverte aux véhicules d’aide humanitaire, aux services d’urgence
et aux forces de maintien de la paix après la dernière guerre du
Karabakh dans laquelle les forces armées turques sont intervenues, est
assiégée et fermée depuis le 12 décembre 2022.
Depuis des mois, les Nations unies, les institutions de l’Union
européenne et les organisations du Conseil de l’Europe demandent à
l’Azerbaïdjan de mettre fin au blocus de 120 000 personnes au Karabakh,
mais le régime de Bakou a ignoré, rejeté ou nié le blocus. Pourtant,
tout le monde sait qu’aucun produit de première nécessité ne peut
entrer au Karabakh et qu’aucun résident du Karabakh ne peut quitter la
région, même pour répondre à des besoins sanitaires urgents.
Face à l’aggravation de la crise et confirmant les inquiétudes de la
communauté internationale, le dictateur de Bakou, Ilham Aliyev,
continue de menacer publiquement et de manière répétée les habitants du
Karabakh. A tel point que l’ancien procureur général de la Cour pénale
internationale, Luis Moreno Ocampo, a publié un article important
qualifiant de génocide les actions d’Aliyev au Karabakh.
Nous, citoyens turcs soussignés, constatons que l’opinion publique
internationale n’est pas suffisamment sensible à l’évolution de la
situation et nous observons la situation avec inquiétude. Prévenir les
génocides ne signifie pas attendre qu’ils se produisent et intervenir
ensuite. Il s’agit de prendre des mesures actives pour prévenir un tel
danger dès maintenant.
Nous appelons tous les États, les organisations internationales, en
particulier les Nations unies et l’Organisation internationale de la
Croix-Rouge, ainsi que la communauté internationale à prendre une
position active.
Tout comme le blocus de Berlin a été brisé en 1948-49, nous appelons à
briser le blocus du Karabakh par un pont aérien et à mettre ainsi fin à
cette tragédie humaine“.
Signataires :
Abdullah Demirbaş, Abdülhakim Daş, Adnan Cangüder, Adnan Çelik, Ahmet
Aykaç, Ahmet Konuk, Akın Atauz, Akın Birdal, Alev Er, Alex Köşkeryan,
Ali Gökkaya, Ari Günter, Aslı Erdoğan, Attila Tuygan, Ayşe Hür, Ayşe
Yıldırım, Ayşegül Devecioğlu, Baskın Oran, Bayram Kaya, Celâl
Başlangıç, Cengiz Aktar, Cengiz Arın, Denis Dreisbusch, Doğan Özgüden,
Emrah Cilasun, Erdal Doğan, Erdoğan Kahyaoğlu, Eren Keskin, Ergun
Babahan, Erol Ercan, Eser Budak, Esra Mungan, Fatime Akalın, Fikret
Başkaya, Garo Kaprielyan, Gençay Gürsoy, Güngör Şenkal, Gürhan Ertür,
Hacer Ansal, Hasan Burgucuoğlu, Hatice Yıldız, Hıdır Çelik, Hovsep
Hayreni, Hüseyin Habip Taşkın, İbrahim Seven, İnan Gedik, İnci
Tuğsavul, İra Tzourou, Kemal Bilget, Kemal Hür, Kemal Yalçın, Kenan
Yenice, Mahmut Konuk, Mehmet Ali Balta, Nafiz Özbek, Necati Abay, Nedim
Kibar, Nesim Ovadya İzrail, Nesrin Nas, Nevzat Onaran, Nurcan Baysal,
Nurten Kırmızıgül, Okan Küçükersan, Osman Okkan, Oya Baydar, Ömer Faruk
Gergerlioğlu, Ömer Madra, Racho Donef, Ragıp Duran, Ragıp Zarakolu,
Ramazan Gezgin, Recep Maraşlı, Sait Çetinoğlu, Sait Oral, Selahattin
Koçak, Selay Ertem, Selma Koçiva, Serdar Koçman, Sibel Yiğittekin,
Şaban İba, Şakir Bilgin, Şamil Altan, Şanar Yurdatapan, Şükriye Ercan,
Taner Akçam, Ülkü Çevik, Viktorya Çiprut, Yalçın Ergündoğan, Yasemin
Gedik, Yaşar Küçükaslan, Yavuz Aydın, Yavuz Baydar, Yetvart Danzikyan,
Yıldız Aydın, Yusuf Köse, Zarife Atik, Ziya Özder.
Source : https://www.agos.com.tr
16/08/2023
Traduit du turc par Jan Varoujan
Exhibition spanning collective memory of Imbros
cancelled after pressures
An exhibition documenting the backlash of inter communal violence and
rising tensions in Cyprus on the island of Imbros (officially
Gokceada), once a Greek-majority settlement, was cancelled on Thursday
upon the targeting of the event on social media.
Documents on incidents that befell the members of the Greek community
of the island in 1964, when the Cyprus conflict was used by the Turkish
government as an excuse for forced demographic change, would be
exhibited in the event organized by journalist Melike Capan.
Capan said in Twitter on Wednesday:
"We were compelled to make a hard decision after our exhibition was
targeted in social media yesterday. Upon pressures by some groups on
state institutions, we unfortunately had to cancel the exhibition,
which was intended to contribute to building a shared future. Our
priority is making sure that no harm comes upon any community
regardless of its identity, faith and language."
Imbros that in 1893 had an ethnic Greek population of over 9,300 and
only 99 Muslims, had only 420 Greeks left in 2018, while the Muslim
population neared 9,000. Persecution against the local Greek element
started intensifying in early 1960s and climaxed in 1964, shortly after
rising inter communal violence left hundreds of Greek and Turkish
Cypriots dead in Cyprus in 1963.
In 1964, the Turkish government appropriated most of the cultivated
land in Imbros, approved the settlement of 6,000 Turks from mainland
Turkey, closed the Greek schools, and classified the island as a
so-called "supervised zone," meaning expatriates could not visit the
island and their family homes without permission. The Greek community
was further targeted by means of the construction of an open prison.
Many among the inmates were convicts of rape and murder, who were
allowed to roam freely on the island and harass locals. (gerçeknews, 10
August 2023)
La Turquie furieuse du retrait d'une série dédiée à Atatürk
sur Disney+
La Turquie dénonce le retrait par Disney+ d'une série télévisée
consacrée à Mustafa Kemal Atatürk, père fondateur de la république,
sous pression du "lobby arménien", affirment les médias locaux.
Dans un message posté sur Twitter, renommé "X", Ebubekir Sahin,
président du Conseil supérieur de la radio et de la télévision, a
annoncé cette semaine "une enquête minutieuse" concernant "ces
allégations".
"Il est regrettable qu'une plate-forme basée aux États-Unis cède à la
pression du lobby arménien et annule la diffusion de la série
+Atatürk+", poursuit-il en jugeant cette "attitude (...) irrespectueuse
envers les valeurs de la République de Turquie et de notre nation".
La plateforme "Disney+ Turkiyé", branche locale de la plateforme
américaine, s'est défendue mercredi en assurant, dans un communiqué,
qu'il s'agissait d'un "changement de stratégie" et que la série serait
diffusée en deux parties et dans les cinémas à la fin de l'année.
Elle avait annoncé début juillet la diffusion "très prochainement de la
série originale #Atatürk, à l'occasion des 100 ans de notre République"
qui seront célébrés à l'automne.
Plusieurs médias turcs, dont le quotidien Milliyet, ont accusé la
plateforme de s'être "inclinée devant le lobby arménien": "Décision
scandaleuse", titre Milliyet.
Plus d'un million et demi d'Arméniens ont trouvé la mort en 1915 entre
massacres et déportations par les troupes de l'Empire Ottoman, auquel a
succédé la république turque.
Plus d'une trentaine de pays ont reconnu qu'il s'agissait d'un
génocide, quand la Turquie fait état de massacres de part et d'autres.
"Il est dommage qu'une plate-forme de télévision/film basée aux
États-Unis ait succombé à la pression du lobby arménien et annulé la
série "Atatürk" sans la diffuser", a estimé le vice-président du parti
AKP au pouvoir, Omar Celik, jugeant "cette attitude irrespectueuse des
valeurs de la République de Turquie et de notre nation.".
La Turquie s'apprête à célébrer le 29 octobre le centenaire de la
république fondée par Mustafa Kemal. (AFP, 3 août 2023)
Armenian folk ensemble among groups banned from
festival
Organizers of an outdoor festival to be held in Turkey's
Kurdish-majority of Dersim announced on Monday that the governorship
did not allow the participation of three groups in the festival.
They said the governorship stated it was "inappropriate" for the bands
Yorum, Isyan Atesi and Armenian folk ensemble Veradardz to perform at
the Munzur Culture and Nature Festival.
The three groups will not take the stage, but the festival will be
held, organizers added.
The festival was cancelled by the organization committee last year
after a similar ban was imposed on Group Yorum and Group Isyan Atesi,
both performers of political songs.
The members of the two groups had also been banned from entering the
province, and when they tried to defy the ban they were stopped at a
bridge near the city and denied crossing. (gerçeknews, 31 July
2023)
UK acknowledges genocide against Yazidis by
Islamic State
Britain on Tuesday formally acknowledged that acts of genocide were
committed against minority Yazidis by the Islamic State (ISIS)
militants in Iraq in 2014.
The acknowledgement comes after a German court in 2021 sentenced a
former ISIS militant to life imprisonment for involvement in genocide
and crimes against humanity against Yazidis in Iraq and Syria. German
lawmakers have also recognized that genocide crimes were committed by
ISIS in Iraq.
"The Yazidi population suffered immensely at the hands of Daesh nine
years ago and the repercussions are still felt to this day," Britain's
minister of state for the Middle East, Tariq Ahmad, said in a
statement. "Justice and accountability are key for those whose lives
have been devastated."
The Yazidis are an ancient religious minority in eastern Syria and
northwest Iraq, adherents of a faith that combines Zoroastrian,
Christian, Manichean, Jewish and Muslim beliefs.
The jihadist group killed thousands of Yazidis, enslaved 7,000 Yazidi
women and girls and displaced most of the 550,000-strong community from
their ancestral home in northern Iraq.
In a March 2015 report, the Office of the United Nations High
Commissioner for Human Rights (UNHCR) stated that the persecution of
the Yazidi people in 2014 constituted a genocide.
On 4 February 2016, the European Parliament unanimously passed a
resolution to recognize "that the so-called 'ISIS/Daesh' is committing
genocide against Christians and Yazidis, and other religious and ethnic
minorities."
On 14 March 2016, the United States House of Representatives voted
unanimously that violent actions performed against Yazidis, Christians,
Shia and other groups by ISIS were acts of genocide.
Canada, France, Armenia, Belgium, The Netherlands and Germany are among
other countries where the 2014 massacre against Yazidis in Iraq were
recognized as genocide.
A bill to that end was rejected in November 2018 by Israeli lawmakers.
(gerçeknews, 1 August 2023)
Politique
intérieure/Interior Politics
CHP Delegation finds continued neglect of earthquake
victims in Hatay
A delegation from Turkey's main opposition CHP party that visited the
earthquake-ravaged province of Hatay said victims continue to face
inadequate shelter, food, health services, and security six months
after the devastating tremors.
CHP leader Aylin Nazliaka said Hatay residents feel the government is
treating them like "stepchildren" and leaving them to fend for
themselves. She cited severe health problems in the tent camps because
of poor hygiene. As economic issues mount, victims are struggling to
meet basic needs.
Thousands of unidentified bodies pulled from the rubble raise urgent
questions. Nazliaka said, asking, "Where are the missing citizens?" She
vowed that the party would continue to press the issue.
The delegation also highlighted the safety risks for women and children
in the camps. Nazlıaka warned of cases of harassment and abuse and
urged the authorities to take protective measures.
They raised alarms about the risk of asbestos from the haphazard rubble
removal. Witnesses report a spike in respiratory diseases in the dusty
city. The economic toll is also heavy, with merchants going out of
business.
In Samandag, the CHP delegation accused the government of obstructing
relief projects proposed by the municipality. Schools damaged in the
earthquakes remain unrepaired a month before classes are due to start.
Muzeyyen Sevkin, a member of parliament, described Hatay as a
"graveyard city" with minimal rubble removal, creating significant
health hazards. Lung diseases have risen to extreme levels, she said.
Older residents often go hungry, with aid groups now the only food
source.
The lack of functioning health facilities and staff shortages,
exacerbated by the quakes, are also severely hampering care, Sevkin
stressed.
The CHP called for an urgent parliamentary session to address the
ongoing humanitarian crisis. The party vowed to continue raising the
plight of the neglected quake victims. (gerçeknews, 17 August 2023)
Adoré dans son pays,
violemment critiqué à l’étranger: Atatürk
Ragıp Duran, TVXS.GR, 5 août 2023
*
L’ensemble des responsables politiques turcs et la grande majorité de
la population ont ouvert une campagne de protestation contre la
plateforme globale numérique Disney + qui a décidé de ne pas projeter
un documentaire sur le père fondateur de la République de Turquie,
Mustafa Kemal Atatürk.
"Interdire Atatürk veut
dire interdire l’ensemble des Turcs. Nous
ferons tout ce qui est possible pour interdire, annuler la licence de
cette plateforme", a déclaré le député d’Erdogan, M. Huseyin Yayman,
Président de la Commission des Plateformes Numériques de la Grande
Assemblée Nationale de Turquie.
Les partis de droite ou de la gauche turcs, la majorité des ONG, les
historiens officiels tous ensemble s’opposent contre Disney +,
plateforme numérique d’origine américaine, qui suite à la campagne
menée par ANCA (Comité National Arménien des Etats Unis) a décidé de ne
pas diffuser une série documentaire sur le fondateur de la Turquie
moderne, M. K. Atatürk. ANCA a estimé qu’il s’agissait d’un responsable
de génocide (1915) et a appelé ses membres à boycotter Disney + si la
plateforme diffuse ce documentaire. Plusieurs membres des communautés
grecques, kurdes et chrétiens de l’Orient ont soutenu l’initiative de
l’ANCA.
Quelques personnalités du monde cinématographique turc ont critiqué
leurs collègues, certains acteurs, actrices, réalisateurs et
producteurs qui ont gardé le silence sur ce sujet: "Ils ont peur de ces
plateformes numériques parce qu’ils ont peur de voir leurs œuvres
interdits" ont-ils dit. En effet, il n’y a presque pas de personne en
Turquie qui a pu expliquer comme il faut l’interdiction de Disney +.
ANCA a donc lancé sa campagne sans avoir vu le documentaire. Mais il ne
s’agit pas d’une campagne qui vise exclusivement la personnalité
d’Atatürk. ANCA croit que l’Etat-Nation créé par Atatürk est basé sur
le génocide en particulier contre les Arméniens, mais également contre
les autres sujets non-musulmans et non-turcs de l’Empire Ottoman,
grecs, juifs, assyriens, chaldéens et kurdes.
Mustafa Kemal Atatürk est une icône voire un tabou intouchable en
Turquie. D’ailleurs la loi 5816 promulgée le 25 juillet 1951 sur "Les
crimes commis contre Atatürk" protège la personnalité juridique
d’Atatürk, alors que le droit universel ne permet pas de légiférer sur
une personne précise. De plus, on ne sait pas pourquoi l’exécutif et le
législatif de l’époque a eu recours à une telle loi, alors qu’ils
admettent tous que l’ensemble des citoyens adorent à fond Atatürk.
L’opposition contre le Kémalisme, aux niveaux politiques, idéologiques,
culturelle et académique est rare en Turquie. En dehors de quelques
islamistes et de Kurdes vivant en Turquie, il est très difficile de
voir une personne ou bien une institution qui essaie de critiquer
objectivement le Grand Sauveur. Alors qu’à l’étranger, plusieurs
universitaires, politologues ou écrivains ont pu publier des livres
contre "le dictateur éclairé". "Atatürk in the Nazi Imagination"
(Atatürk dans l’imagination des Nazis) de l’historien allemand Stephan
İhrig publié en 2014 par Harvard University Press est le dernier
exemple. Plusieurs livres, plus ou moins critiques sur le leader
national ont été déjà interdits en Turquie à l’époque d’Atatürk.
Il y a parmi les Kémalistes d’aujourd’hui certains qui admettent que
les Arméniens ont été maltraités par le gouvernement ottoman au début
du 20e siècle, sans jamais utiliser le terme du génocide. Ces
historiens insistent sur l’innocence individuelle de Kemal, car à
l’époque "des purges" (1915) il était l’organisateur de la défense des
Dardanelles, à Gallipoli. Ils omettent de préciser que Kemal, une fois
au pouvoir, donc à partir de 1923 n’a pas dit un seul mot sur le sort
des Arméniens et tout au contraire a fait plusieurs fois l’éloge de
Talat Pacha, architecte du Génocide de 1915.
Le responsable en Turquie de Disney +, a déclaré, sans donner beaucoup
de détail que la série du dit documentaire sera diffusée en Turquie
d’abord sur une chaîne privée de TV et puis sera sur les écrans des
salles de cinéma. Un internaute a répliqué : "Nous connaissons déjà par
cœur tous les détails de la vie de notre cher Atatürk. Ici l’objectif
était de présenter via Disney + notre grand leader aux étrangers".
"Disney + interdit Atatürk. En réponse, nous interdisons Disney +. Donc
c’est, un partout" ironise un autre.
"Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà" disait Pascal.
Forces
armées/Armed Forces
Six soldats turcs tués dans le nord de l'Irak
Six soldats turcs ont trouvé la mort au cours d'affrontements contre
les combattants kurdes du PKK dans le nord de l'Irak, a indiqué jeudi
le ministère de la Défense.
Le sixième est décédé jeudi de ses blessures, a précisé le ministère
dans un communiqué.
Les soldats ont été pris sous le feu "de l'organisation terroriste
séparatiste" indique-t-il, nommant ainsi le Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), considéré comme un groupe terroriste par Ankara et ses
alliés occidentaux.
"Les opérations se poursuivent dans la région" montagneuse kurde dans
le nord de l'Irak, ajoute-t-il.
La Turquie conduit depuis avril 2022 l'opération transfrontalière
"Griffe Epée" visant à éliminer les positions du PKK dans ces régions
montagneuses et difficiles d'accès.
Mercredi, plusieurs frappes de drones turcs ont tué deux membres du PKK
dans cette région, selon des responsables de la région autonome du
Kurdistan, à la suite d'un incident similaire dimanche.
Le PKK combat les autorités turques depuis 1984 et ces affrontements
ont fait des dizaines de milliers de morts.
De con côté, Ankara maintient des dizaines de bases militaires dans le
nord de l'Irak pour lancer régulièrement des opérations contre les
combattants kurdes afin d'éliminer leur présence à sa frontière. (AFP,
10 août 2023)
Case against Turkey at the UN over
airstrikes on hospital in Sinjar
The allegations that Turkish airstrikes targeted the civilian Sikêniyê
Hospital and killed eight people in Sinjar in the Nineveh province of
Iraq in 2021 have been made the subject of a formal complaint to the UN
Human Rights Council.
The Guardian reported that four claimants, either survivors or
witnesses to the airstrikes, say they violated their right to life
under international law, as guaranteed by Article 6 of the
International Covenant on Civil and Political Rights.
The claim to the UN states that the hospital was near a YBS (Sinjar
Resistance Units) checkpoint but no armed units directly protected the
facility, which was built in a civilian area. The claimants say all
eight of those killed were hospital staff members.
First case against Turkey at the UN in relation to the Yazidi people
Further, the claimants allege that Turkey failed to investigate the
killing of civilians resulting from the airstrikes and provide victims
with effective remedies, constituting a violation of their rights to a
prompt, independent, and effective investigation under the same
covenant.
While this has been the first case to be brought on the issue of
Turkish airstrikes against the Yazidi people, the related complaint has
been prepared for the Germany-based non-governmental organization for
Yazidi people's rights called 'Women for Justice.'
"There is no lawful excuse for targeting civilians"
Aarif Abraham, the director of the Accountability Unit, a human rights
NGO, that supports Women for Justice said, "This is a critically
important and symbolic case involving clear-cut violations of the
fundamental rights of Yazidi citizens by the Turkish state."
"There is no lawful excuse for targeting a civilian hospital with three
successive airstrikes in 30 minutes, killing eight civilians and
seriously injuring over 20 others," he added.
"Turkey has long enjoyed impunity"
Abraham believes that the UN Human Rights Committee may help to secure
justice.
"Turkey has long enjoyed impunity and the international community's
silence for targeting non-Turkish nationals outside its territories on
the pretense of targeting terrorists. The Human Rights Committee is the
only body which holds the realistic prospect of holding Turkey
accountable and providing the victims with meaningful redress," he
said.
Ferman: "Turkish airstrikes pose the greatest security risk"
Dr. Leyla Ferman, the chief executive of Women for Justice on the other
hand, said: "After the victory over Islamic State in Sinjar, the
Turkish airstrikes pose the greatest security risk."
What happened?
In the airstrikes on the Sinjar district of the Nineveh province of
Iraq on August 17, 2021, the Sikêniyê Hospital collapsed, eight people
were killed and more than 20 people have been injured.
The Ministry of Justice of Turkey asserted that 10 PKK members had been
"neutralized" in the airstrikes.
The Sinjar Autonomous Administration Council had, on the other hand,
announced that three health personnel one of whom was a doctor, and a
total of eight people were killed, three of whom were YBS members.
(BIA, 31 July 2023)
Affaires
religieuses / Religious Affairs
Erdoğan declares Turkey the guardian of Islam in the world
"With the reforms we implemented in the last 21 years, we have freed
our country from the shackles," said President and Justice and
Development Party (AKP) Chairperson Recep Tayyip Erdogan addressing the
14th Ambassadors Conference yesterday (August 8) in Ankara.
Erdogan outlined being the"standard-bearer of Islam" and the vision of
a "century of Turkey" as the objectives of his government.
Stating that they have changed Turkey's face in every field from
economy to security, defense industry, education, health, and energy,
Erdogan mentioned that Turkey's foreign affairs have become one of the
world's top five largest diplomatic networks with 260 representations.
"A Master Chess Player"
Referring to himself as a "master chess player," Erdogan told the
Ambassadors, "Turkey, located at the heart of three continents, cannot
just be a spectator to events." "Being in the field is not a choice for
us but a necessity. And this can be achieved by a constructive, active,
and balanced foreign policy," he added.
Expressing that they are committed to safeguarding Turkey's interests
using all diplomatic tools and both hard and soft power elements,
Erdogan outlined the regime's international priorities under the
following headings:
▶ Iraq and Syria: "As stability is achieved, the voluntary, secure, and
dignified return of refugees will accelerate [...] The housing projects
we have started building will encourage more refugees to return to
their homes."
▶ Ukraine war: "Right from the beginning, Turkey assumed the role of a
key country in resolving the crisis, with a balanced and fair approach.
Alongside the Istanbul process, where we brought the warring parties to
the same table for the first time, we have also made efforts to find
solutions to conflicts through prisoner exchanges and the Black Sea
initiative, aiming to stop the flow of bloodshed."
Putin as sensitive as Erdoğan on the "grain issue"
▶ The grain corridor: "Thanks to our efforts, the extension of the
Black Sea initiative twice has prevented a food crisis that could have
cost hundreds of thousands of lives. Putin is sensitive like us, to the
re-implementation of the initiative, suspended as of July 17,
especially regarding African nations' access to grain products. The
solution depends on Western countries fulfilling their promises."
▶ Possibility of war: "We do not want to see more war, more blood, and
tears. Especially the spread of war to the Black Sea would be a
disaster for our entire region. By meticulously implementing the
Montreux Convention on the Straits, we have prevented such a tragedy
from occurring so far. We will continue to work sincerely to reduce
tensions and save both sides' from being sucked into such a vortex."
▶ Foreign trade and tourism: "We are determined to maintain the
positive agenda we have established with regional countries, with the
EU, and our NATO allies recently. During this challenging period of
trying to heal the wounds caused by earthquakes, each of our
ambassadors must also be a pioneer of our country's export campaign in
their places of duty. There is no other way for Turkey than to produce
more and export more in every sector. You should increase your efforts
to promote Turkish products, find new markets for our businesses, and
attract more tourists to our country."
Mission: "The Standard-Bearer of Islam"
▶ "Islamophobia": "We need to put more effort into combating the
Islamophobia that has reached intolerable levels in some European
countries in the last weeks. Preventing attacks on our sacred book, the
Quran, and ensuring that the perpetrators of these hate crimes receive
the punishment they deserve... is our primary duty... Turkey will
fulfill the responsibility of being the standard-bearer of this fight,
just as it has done for centuries."
▶ "Turkey Century Vision": "I expect you to wholeheartedly support our
vision for the Turkish century that we declared with the slogans 'the
world is bigger than five' and 'a fairer world is possible'." (BIA, 9
August 2023)
Directorate of Religious Affairs
wants to intervene in the Kobani case
The Directorate of Religious Affairs has applied to intervene in the
Kobani case in which 108 politicians are standing trial, 18 of them
arrested, among whom is Selahattin Demirtaş, the ex-Chairperson of the
People's Democratic Party (HDP).
In the petition sent to the court, the directorate requested that
Demirtaş and his friends be sentenced.
Again in the petition of the directorate which DW Turkish uncovered,
"Selahattin Demirtaş and others" was written as the "opposite party."
The petition also states that "the Directorate of Religious Affairs
works so as to inform the society about religion with correct and
actual information based on the primary resources of the İslam
religion, to manage the services related to belief and morals, and to
administrate the places of worship in order to keep alive the
religious, moral and sentimental values of the society."
The acts and behaviors of the people standing trial led to irreparable
results in this context, argues the directorate in its petition.
"It is beyond dispute that if the confidence and trust are lost in the
religious services that address to the conscience, this field which
does not allow for any gaps will be filled in with various deviant
currents and groups," it says.
"Everybody acknowledges that this is a political case"
Lawyer Nuray Özdoğan who has spoken to the Mezopotamya Agency also
confirmed the petition by the Directorate of Religious Affairs. The
justification the institution states is that "the politicians standing
trial has shaken the foundations of the religious values" she informed.
"We are shocked. The Directorate has committed a Constitutional crime
with this petition. They are taking religious values as a reference,
discussing the issue over religious values. I, therefore, want to make
a criminal complaint about this crime by the directorate. I also
request the petition to intervene should be deleted from the case file
at once." Özdoğan said.
The lawyer further stated that there are also two municipalities that
want to intervene. The Esenyurt Municipality and the Pertek
Municipality. The former has stated, in a petition submitted to the
court, that "they want to help the court," informed Özdoğan.
"Everybody acknowledges that this is a political case. This is the
result of this perception. It is a shame," she said.
YSP slams the Directorate
The Green and Left Party Group Deputy Chairperson Meral Danış Beştaş
shared a tweet about the petition of the Directorate of Religious
Affairs yesterday (August 2).
Beştaş accused the directorate of "standing by those who are guilty."
"We will continue to tell about this hypocrisy. No, confidence is lost
because of your lies," she wrote.
Asserting that what the Directorate of Religious Affairs is doing is
hatred towards Kurds, she argued that everybody should see this. He
added that they are proud of the politicians who are standing trial.
YSP Diyarbakır MP Serhat Eren, organized a press briefing at the party
headquarters today.
"Institutions that should be in the dock, who should be the suspects,
are now in a race in order to intervene in the Kobani Trick Case. In
this case of revenge against the Kurds, the institutions that are now
racing to intervene are in fact the institutions that should be held
responsible," the MP said. (BIA, 5 August 2023)
Attaque contre un consulat
honoraire de Suède en Turquie
Une employée turque a été grièvement blessée lors d'une attaque à main
armée mardi contre le consulat honoraire de Suède dans la province
occidentale d'Izmir, dont l'auteur a été arrêté, selon des responsables
et des médias. Le bureau du gouverneur a déclaré que l'attaque avait
été menée par une personne « mentalement déséquilibrée » dans le
district de Konak à Izmir à 9 h 45. Il n'a pas mentionné le consulat.
L'attaque a eu lieu devant le consulat honoraire de Suède, a rapporté
la chaîne privée NTV. La femme blessée, qui y travaillait comme
secrétaire, est dans un état critique. Les autorités turques ont arrêté
l'agresseur et ouvert une enquête, a déclaré le bureau du gouverneur.
Les consulats honoraires représentent les intérêts de leurs
ressortissants à l'étranger mais ne sont pas dirigés par des diplomates
professionnels.
Cette attaque intervient alors que la Suède est prise dans une crise
diplomatique avec plusieurs États musulmans qui lui reprochent d'avoir
autorisé des profanations du Coran sur son sol. Lundi, deux hommes ont
mis le feu à un exemplaire du livre sacré des musulmans devant le
Parlement à Stockholm. Fin juin, ces deux mêmes hommes ont brûlé
quelques pages du Coran devant la plus grande mosquée de la capitale
suédoise, et le 20 juillet, ils ont profané ce texte, sans le brûler,
devant l'ambassade d'Irak. La Suède condamne ces profanations, tout en
défendant le droit constitutionnel à la liberté d'expression. Elle a
renforcé son alerte antiterrorisme, admettant que ces destructions du
Coran « ont augmenté les risques pour la Suède » et les Suédois.
(gerçeknews, 31 July 2023)
Socio-économique
/ Socio-economic
Public employees stage one-day strike over government's
low raise proposal
The Confederation of Public Workers' Unions (KESK) staged a one-day
strike across Turkey to protest the government's initial offer in the
2024-2025 public sector collective bargaining negotiations. KESK
members gathered in various cities' squares to voice their demands.
In the negotiations that began on August 14, the government proposed a
gradual overall increase of 23% for 2024 and 11% for 2025. The union
authorized to conduct the collective bargaining talks, Memur-Sen, had
requested a gradual increase of 87.8% for the coming year and 43% for
the following year.
After Memur-Sen's rejection of the initial offer, the government will
present a second proposal today. If the union rejects this as well, the
final decision will be made by an arbitration panel, and there is no
right of appeal.
In the capital city of Ankara, KESK members gathered on Sakarya Street
in the governmental district of Çankaya. Speaking at the event, KESK
Co-Chair Şükran Kablan-Yeşil emphasized, "This is our first warning
against the government's initial offer that disregards us."
Kablan-Yeşil said, "This offer imposes conditions of destitution. We
have all been ridiculed. Is there anything in this offer to satisfy us?
This is just the beginning of our struggle. We call on all public
workers to unite for a wage that allows us to live above the poverty
line."
In İstanbul, protests took place at hospitals. Members of the Health
and Social Service Workers Union (SES) gathered at the Okmeydanı Oral
and Dental Hospital and marched to the Prof. Dr. Cemil Taşçıoğlu City
Hospital.
Healthcare workers from the Cerrahpaşa Medical Faculty Hospital also
marched to the Samatya Education and Research Hospital Healthcare
workers gathered outside the hospital, chanting slogans like "We want
to live with dignity" and "We won't surrender to destitution."
KESK also organized mass protest demonstrations in cities such as
Aydın, Bursa, Eskişehir, Samsun, Manisa, Zonguldak, Çanakkale, Adana,
Antalya, Diyarbakır, Mersin, Mardin, Urfa, Adıyaman, and İzmir.
During the protests, a joint press release by KESK was read out. The
statement indicated that the government's proposed wage increase was
below even the official inflation figures, and that this was a form of
"mockery."
"Fake" official data
KESK called for wage increases to be determined based on the poverty
line calculated by the unions, rather than the "fake" official
inflation data. "As of July 2023, the poverty line for a family of four
has reached 38,000 Turkish liras. We say the lowest wage should be at
least 45,000 liras," KESK stated.
"Despite this, just two days ago, the government announced a proposal
that promises the lowest wage for the lowest public sector worker
(Service Class 15/1), who currently earns 22,000 liras, to increase to
30,425 liras after two years."
"Similarly, the government's proposal pledges that the lowest wage for
a single person, which is currently 20,350 liras, will increase to
28,145 liras after two years."
"Revising an offer that so egregiously disrespects us by a few points
is not possible. This offer, based on the virtual numbers of TurkStat
that even falls below the government's own inflation targets, is null
and void for us."
Among KESK's main demands in the collective bargaining negotiations
were:
Reducing the
weekly working hours from 40 to 35
Ratifying ILO
Convention No. 190 on Violence and Harassment
Increasing the minimum
civil servant wage to 45,000 liras
Including the
additional supplementary allowance in the current base monthly
coefficient for wages
KESK had also announced
that it would go on strike if the TÜİK
inflation data were not considered in the collective bargaining
negotiations. (BIA, 17 August 2023)
Turkey's short-term external debt surges to $162.8 billion by
June 2023
Turkey's short-term external debt surged by 9.2% in June compared to
last year. Bank-originated debt grew 2.7% to $64.0 billion, while other
sectors' debt increased 0.8% to $54.5 billion.
The short-term external debt stock in Turkey at the end of June
amounted to $162.8 billion, marking an increase of 9.2% compared to the
end of the previous year, ANKA news agency reported on Thursday, citing
statistics from the Turkish Central Bank.
During this period, the short-term external debt stock originating from
banks increased by 2.7% to reach $64.0 billion, while the short-term
external debt stock of other sectors increased by 0.8% to reach $54.5
billion.
Short-term loans borrowed by banks from abroad rose by 6.9% compared to
the end of 2022, reaching $11.5 billion. Deposits held by non-resident
foreigners in banks decreased by 5.6% to $20.4 billion, while deposits
held by foreign banks increased by 9.0% to $18.3 billion. Additionally,
foreign residents' deposits in Turkish Lira increased by 5.0% to reach
$13.8 billion compared to the end of the previous year.
Import-related debts under the category of other sectors decreased by
0.1% to $48.7 billion compared to the end of 2022.
Examining the debt from a borrower's perspective, the short-term debt
of the public sector, which consists entirely of state-owned banks,
increased by 7.6% to $31.1 billion compared to the end of 2022.
Meanwhile, the short-term external debt of the private sector decreased
by 0.1% to $87.4 billion.
From the perspective of creditors, short-term debts to monetary
institutions under the private creditor category increased by 19.9% to
$89.1 billion compared to year-end, while debts to non-monetary
institutions decreased by 2.1% to $72.4 billion.
Short-term bond issuances, which were $676 million at the end of the
previous year, reached $969 million by the end of June 2023. During the
same period, short-term debts to official creditors amounted to $268
million.
As of the end of June, the composition of the short-term external debt
stock in terms of currencies stood at 48.2% in US dollars, 25.1% in
euros, 9.3% in Turkish Lira, and 17.4% in other currencies.
According to the Central Bank's data, as of the end of June, using the
remaining maturity data calculated based on short-term external debt
with a maturity of 1 year or less, regardless of the original maturity,
the stock amounted to $206.2 billion. Out of this stock, $16.6 billion
consisted of debts owed by domestic banks and the foreign branches and
subsidiaries of the private sector. When analyzed by borrowers, the
total stock showed that the public sector had a 19.8% share, the
Central Bank had a 21.5% share, and the private sector had a 58.7%
share. (gerçeknews, 17 August 2023)
Number of children dragged into crime in Turkey
increased by 148 Percent in 12 years
A new report by the CHP Poverty Solidarity Office has found that the
number of children dragged into crime in Turkey has increased by 148
percent in the last 12 years. The "Children Driven to Crime File"
report was released on August 16, 2023.
The report found that the number of children who came or were brought
to security units after being dragged into crime increased from 98,256
in 2010 to 206,853 in 2022. This represents an increase of 148.4
percent.
The report also found that the three most common crimes committed by
children were wounding, theft, and drug offenses. Of the children who
came or were brought to security units due to being dragged into crime,
37.8 percent were charged with injury, 25.2 percent with theft, and 4.5
percent with using, selling, or buying drugs or stimulants.
The report argues that the increase in the number of children dragged
into crime directly results from the increasing poverty and inequality
in Turkey. The report states that "children who are dragged into crime
are also victimized children." They are often from low-income families
and have experienced neglect or abuse. They may also have mental health
problems or learning disabilities.
The report calls for several measures to address the problem of
children being dragged into crime. These include supporting low-income
families, improving access to education and mental health services, and
creating more opportunities for young people to find jobs.
The report concludes that "the number of children dragged into crime is
a visible and traceable problem." It is a problem that can be solved if
the right policies are implemented. (gerçeknews, 16 August 2023)
Quatre séismes en trois jours à Malatya
La province de Malatya a été secouée samedi par trois séismes d'une
magnitude de 4,8, 4,5 et de 4,2 après un tremblement de 5,3 qui avait
eu lieu jeudi.
"Il n'y a pas de développement négatif. Ni heureusement de bâtiment
effondré", a déclaré le gouverneur de la province, Hulusi Sahin, à
l'agence étatique turque Anadolu.
L'épicentre des séismes est situé à Yesilyurt, à 14 km au sud du
chef-lieu de la province. Après le séisme meurtrier de février, "la
moitié de la population avait quitté le district, la plupart des
bâtiments étant endommagés. Ceux qui restent sont en majorité hébergés
dans des containers, c'est notre chance", a affirmé le maire de
Yesilyurt Mehmet Cinar sur la chaîne privée turque NTV.
Effrayés par les secousses successives, des habitants préfèrent rester
dehors, dans des parcs, selon les médias locaux.
La province de Malatya avait déjà été affectée par le séisme
dévastateur du 6 février qui a fait au moins 50.000 morts dans le sud
et le sud-est du pays. Le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,8,
avait détruit ou endommagé très fortement plus de 200.000 bâtiments
dans onze provinces du pays et également touché le nord de la Syrie
voisine. (AFP, 12 août 2023)
Turkey's broad unemployment rate surpasses 24% in June
Data released by the Turkish Statistical Institute (TurkStat) reveals a
marginal increase in the unemployment rate for individuals aged 15 and
above in June, reaching 9.6%, up by 0.1 percentage points from the
previous month.
The number of unemployed rose by 2,000 to a total of 3.33 million
people. The unemployment rate stood at 7.8% for men and 13.2% for women.
However, the broader measurement of unemployment saw a notable increase
of 1.7 percentage points, reaching 24.2% compared to the previous
month. Termed as "labor underutilization rate" by TurkStat, the broad
unemployment rate encompasses individuals facing time-related
underemployment, potential workforce, and the unemployed.
The combined rate of time-related underemployment and unemployment was
estimated at 16.6%, while the integrated rate of unemployment and
potential workforce was projected at 17.9%.
In terms of the employed, the data indicated a decline of 363,000
individuals, bringing the total number of employed to 31.291 million
people. The employment rate also saw a minor decrease of 0.6 percentage
points, settling at 47.8%. These figures exhibited a difference between
genders, with the employment rate being 65.2% for men and 30.8% for
women.
Looking at the specific age group of 15 to 24-year-olds, the
unemployment rate showed a moderate increase of 1.2 percentage points,
reaching 18.6%. Within this category, the unemployment rate was
recorded at 15.4% for men and 24.2% for women.
Among those actively employed during the reference period, the average
weekly working hours in June, adjusted for seasonal and calendar
factors, increased by 0.7 hours compared to the previous month,
reaching a total of 44.6 hours. (BIA, 11 August 2023)
En pleine mobilisation écologiste, Erdogan défend le
charbon
Charbon contre forêt: le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement
attaqué lundi les défenseurs de l'environnement mobilisés contre le
projet d'extension d'une mine de charbon et mis en garde l'opposition
contre toute exploitation politique.
"Les centrales thermiques au charbon sont devenues une source d'énergie
importante pour les pays européens avec la crise déclenchée par la
guerre entre la Russie et l'Ukraine", a fait valoir le chef de l'Etat
en citant "l'Allemagne et la France".
Dans la forêt d'Akbelen, au-dessus de Bodrum, station balnéaire de la
Mer Egée (sud-ouest), des villageois épaulés par les défenseurs de
l'environnement se relaient depuis le 24 juillet pour tenter de barrer
la route aux tronçonneuses, protégées par les gendarmes et des
véhicules blindés.
Les autorités ont procédé à plusieurs arrestations de militants qui
s'opposent à l'extension de la mine de charbon.
"La centrale thermique qui produit près des deux tiers de l'électricité
utilisée dans la région égéenne rapporte près d'un milliard de dollars
à notre économie" a encore affirmé M.Erdogan à l'issue d'une réunion de
son cabinet.
"C'est un apport important pour le pays", a-t-il insisté ajoutant:
"Nous ne prêtons pas attention à ces écologistes marginaux, faisons ce
que nous avons à faire".
Ces déclarations, les premières de M. Erdogan depuis le début de la
mobilisation, interviennent à la veille d'une réunion extraordinaire
mardi après-midi du parlement turc - actuellement en vacances - à la
demande de l'opposition au sujet de la forêt d'Akbelen.
"Certains essaient en permanence de rejouer les mêmes scénarios avec
des costumes différents, mais personne n'y croit plus" a accusé M.
Erdogan: claire allusion au mouvement de contestation de Gezi en mai
2013.
A l'époque, il y a dix ans, les manifestations anti-gouvernementales
avaient été déclenchées pour protéger un parc d'Istanbul voué à
disparaitre au profit d'un projet immobilier: elles avaient
progressivement gagné pratiquement toute la Turquie.
En 2020, le ministère des Forêts a accordé à la société YK Energy,
propriété de la puissante holding turque Limak, réputée proche du
président selon ses détracteurs, l'extension de sa mine de charbon dans
la région d'Akbelen. Depuis, les recours se multiplient et la
population ne désarme pas.
Le charbon - avec 37 centrales thermiques - fournit au pays un tiers de
ses besoins en énergie primaire (selon l'Agence internationale de
l'énergie, en 2021) et un tiers de son électricité. (AFP, 7 août 2023)
L'inflation
en Turquie en hausse à 47,83 % en juillet
L'inflation en Turquie est repartie à la hausse en juillet à 47,83% sur
un an après huit mois de ralentissement, selon les données officielles
publiées jeudi.
Sur un mois, elle représente une augmentation importante de sept points
en un mois.
La hausse des prix à la consommation avait atteint en juin 38,2% sur un
an, son plus bas niveau en dix-huit mois après avoir culminé à 85,5% en
octobre.
Cependant cette hausse était anticipée par la Banque centrale qui
l'avait annoncée dès la semaine dernière, lors d'une conférence de
presse le 27 juillet de sa nouvelle gouverneure, Hafize Gaye Erkan.
Selon ses prévisions annuelles, l'inflation doit atteindre 58%, plus du
double des précédentes projections, à la fin de l'année, mais "la
stabilité" interviendra à partir de 2025, a-t-elle assuré en promettant
de tout faire pour ramener l'inflation à un chiffre.
L'inflation était passée en mai sous la barre des 40% pour la première
fois depuis décembre 2021.
Les chiffres officiels sont toutefois régulièrement contestés par les
économistes indépendants du Groupe de recherche sur l'inflation (Enag):
selon eux, la hausse des prix à la consommation s'élève à 69,21% sur
les douze mois écoulés. (AFP, 3 août 2023)
Less than 15% workers in Turkey unionized, ministry reveals
In Turkey, only 2,421,940 out of the total 16,413,359 workers are
affiliated with labor unions, highlighting that over 85% of registered
employees lack union representation, as per the data recently released
by the Ministry of Labor and Social Security.
Compared to the data from January 2023, figures reveal an increase of
249,000 in the overall number of workers, with an additional 90,952
individuals joining unions during this period.
At the beginning of the year, there were 16,163,549 workers, with a
unionization rate standing at 14.42%. However, the recent data
indicates that the unionization rate has slightly risen to 14.76%,
showing a modest growth in union membership.
The ranking of the largest unions has also witnessed a change with the
latest figures. While Turkish Metal Union previously held the top
position with 258,928 members in January, it has now taken the second
place. The union currently has 268,385 members. Surging ahead,
Hizmet-İş Union has claimed the leading spot with a membership of
276,364 workers. (BIA, 31 July 2023)
Inflation soars in Istanbul, hitting nearly 64%
annually
According to a new report by the Istanbul Chamber of Commerce (ITO),
inflation climbed to double digits monthly in July. The Istanbul Wage
Earners Livelihood Index, a key indicator of retail price movements in
the city, increased by 9.84% month-on-month. This was the fastest
monthly increase since an 11.36% rise in April 2022.
Istanbul's annual inflation rate rose to 63.76% in July from 55.19% in
June.
Prices for health, household goods, education, entertainment,
transport, communication, housing, and food rose significantly compared
to June. The most significant monthly increases were in health and
personal care at 17.35%, household goods at 16.02%, and culture,
education, and entertainment at 14.66%.
On the wholesale side, mining materials, fuel and energy, textiles,
food, raw materials, chemicals, and building materials all saw price
increases of 2-11% in July compared to the previous month.
The new data highlights the ongoing struggle with rising prices that
residents and businesses face in Istanbul and across Turkey. With
inflation at its highest level in decades, analysts warn that
increasing prices will continue to pose economic challenges in the
coming months. (gerçeknews, 1 August 2023)
Family minister voices opposition to 'indefinite'
alimony payments
Minister of Family and Social Services Mahinur Özdemir-Göktaş has
expressed her opposition to providing indefinite alimony to divorced
women.
During a visit to a nursing home in Ankara today, Özdemir-Göktaş told
reporters, "It is unacceptable to have a practice of paying indefinite
alimony. If there is a grievance, we need to overcome it. If a man is
the one who is aggrieved, we will support him as well. We aim to work
on this issue in coordination with other ministries."
Alimony payments have been a topic of controversy and campaign by
various conservative groups for years, often advocating for limiting
alimony payments to specific durations.
Law on violence against women
Regarding Law No. 6284 on Combating Violence Against Women, which some
groups supporting the government call for it to be abolished, the
minister said that some women do not want this law to be implemented.
"Unfortunately, at times, our women do not want us to implement Law No.
6284. Not because they are afraid, but because they say, 'I love my
husband.' Therefore, we need to be very sensitive. The law should not
be changed. However, if there is an error in implementation, it should
be addressed."
"No such thing as indefinite alimony"
Canan Göllü, head of the Federation of Women's Associations of Turkey
(TKDF), responded to the minister's statements, noting that the person
paying alimony has the right to object, and the term "indefinite
alimony" is not accurate.
Güllü said, "The payer can object, saying, 'I found a job for my
divorced spouse, but she did not work, she wanted to live off my
money,' or 'My spouse has a very good financial situation, while I am
only earning the minimum wage and [I cannot pay alimony].' They can
exercise their right to object."
Güllü also highlighted that the average monthly alimony payments in
Turkey are only 360 lira (~$13 US dollars) and asserted that the real
issue is "the inability of the women to receive alimony."
"Detached from reality"
Aylin Nazlıaka, head of the Women's Branch of the main opposition
Republican People's Party (CHP), made similar comments, saying, "There
is no such thing as indefinite alimony. There are conditions for the
termination of alimony. For example, if the recipient finds a job or
remarries" during a broadcast on Cumhuriyet newspaper's YouTube channel.
She further cited a study by the Women's Solidarity Foundation, which
found that only half of divorced women request alimony, and even among
those who request it, only half actually receive alimony payments.
Nazlıaka also criticized the minister's remarks about the Law no 6284,
saying, "The purpose of this law is to encourage victims because it is
very difficult for a woman to expose violence or harassment. The
minister is so detached from all these realities that instead of
standing by the victims, she seems to stand by the culprits.
" I am constantly on the field, and our domestic violence hotline
receives calls every day. The statements she claims to have heard do
not match what we have observed." (BIA, 31 July 2023)
Relations
turco-européennes / Turkey-Europe Relations
German lawmaker vows to continue
visiting Turkey
Akbulut has accused Turkey of operating under "arbitrary rule" with no
separation of powers after she was briefly detained at Antalya airport
this month.
The Turkish-born Left Party politician said there was no functioning
rule of law or democracy in Turkey under President Erdogan's
government. She blamed the unlawful expansion of presidential powers
and individual decrees for creating injustice.
Akbulut was arrested on Aug. 3 over old social media posts criticizing
Turkey's 2019 military operation in Syria. An arrest warrant was issued
by a Kayseri prosecutor accusing her of terrorist propaganda.
She described the German Foreign Ministry's urgent efforts to secure
her swift release as a "diplomatic crisis." Her departure followed
high-level talks between German and Turkish officials.
Despite the intimidating experience, Akbulut insists she will join a
parliamentary delegation trip to Turkey in October. She said she
wouldn't be deterred from her work building German-Turkish relations.
However, Akbulut advised critics of Turkey to prepare carefully before
visiting, as arbitrary arrests remain a threat. She warned against
entering Turkey unprepared. (gerçeknews, 17 August 2023)
Céréales en Mer noire: les
Occidentaux "doivent tenir leurs promesses", selon Erdogan
La solution au transport des céréales ukrainiennes en mer Noire "dépend
des pays occidentaux qui doivent tenir leurs promesses", a estimé mardi
soir le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Je pense qu'une solution peut être trouvée", a-t-il ajouté, évoquant
son récent échange téléphonique avec son homologue russe Vladimir
Poutine, qui a refusé de prolonger l'accord, dont la Turquie et l'Onu
étaient les garantes, venu à expiration le 17 juillet.
"La semaine dernière, lors de notre conversation téléphonique avec M.
Poutine, nous avons pris connaissance des exigences de la Russie", a
indiqué le chef de l'Etat sans autre détail, devant la conférence des
ambassadeurs à Ankara.
"La solution à ce problème dépend du respect par les pays occidentaux
de leurs promesses. Les mesures qui auraient permis de transformer
l'atmosphère positive créée par l'Initiative de la mer Noire en un
cessez-le-feu, puis en un accord durable de paix, n'ont pas été
prises", a-t-il accusé.
La Russie a exigé notamment la levée des obstacles, liés aux sanctions
occidentales, à l'exportation de ses propres produits agricoles,
fertilisants notamment.
"Notre position ici est claire", a martelé M. Erdogan, qui avait appelé
M. Poutine la semaine dernière à "éviter l'escalade": "Si la guerre
s'étend à la mer Noire, ce sera un désastre pour notre région". (AFP,
8 août 2023)
Turquie-USA-OTAN
/
Turkey-USA-NATO
U.S. Treasury imposes sanctions on Turkish-affiliated
groups in Syria for Kurdish rights violations
The U.S. Treasury Department announced on Thursday that it has imposed
sanctions on two armed groups affiliated with Turkey due to their
actions against Kurds in Northern Syria and the western city of Afrin,
as well as their violations of human rights.
The ministry in a written statement declared that sanctions have been
applied to the Suleyman Sah Brigade and the Hamza Brigade, both of
which have repeatedly been associated with human rights abuses,
abductions, and looting in the Afrin region under Turkish control.
Additionally, the sanctions extend to three individuals: Mohammad
Hussein al-Jasim (also known as Abu Amsha), Walid Hussein al-Jasim, and
Sayf Boulad Abu Bakr.
The statement regarding the sanctions underscored the fact that these
two armed groups have committed numerous human rights violations
against the Kurdish population in Efrin, hindering the region's
recovery.
"The United States is committed to supporting the Syrian people in
living free from the exploitation of armed groups and the fear of
violence," the statement said, while drawing attention to the actions
of the two armed groups.
Regarding the Suleiman Shah Brigade, the statement indicated:
"As a component of the armed opposition to the Syrian government and a
coalition of Syrian armed opposition groups known as the Syrian
National Army, the Suleiman Shah Brigade operates in the Afrin region
of Northern Syria under Turkish control. The brigade engages in
abductions and acts of theft against the local population. It forces
the residents of Afrin to abandon their homes, extorts significant
ransoms for the return of family members, and engages in harassment."
Similarly, concerning the Hamza Brigade, the statement conveyed,
"Another armed opposition group operating in Northern Syria, the Hamza
Brigade, has been involved in cases of abductions, theft, and torture.
The brigade also detains kidnapped individuals in detention facilities
for extended periods. Captives are frequently subjected to sexual
harassment by Hamza Brigade members during the kidnapping for ransom
operations." (gerçeknews, 18 August 2023)
No university in Turkey among the top 100 in the
world
London-based Quacquarelli Symonds (QS), one of the world's leading
higher education specialists, has released their global university
rankings for the year.
Massachusetts Institute of Technology (MIT) in the US has emerged at
the top of the rankings for the 12th year in a row, with a full score
of 100.
Five universities in Europe in the top 10
Five universities in Europe were among the top 10 in the ranking while
the top 10 universities were the following:
Massachusetts Institute of Technology (MIT) (US-100 points),
University of Cambridge (Great Britain-99.2points),
University of Oxford (Great Britain-98.9 points),
Harvard University (ABD-98.3 points),
Stanford University (ABD- 98.1 points),
Imperial College London (Great Britain-97.8 points),
ETH Zurich – Swiss Federal Institute of Technology (İsviçre-93.3
points),
National University of Singapore (NUS) (Singapur-92.7 points),
University College London (UCL) (Great Britain- 92.4 points)
University of California, Berkeley (UCB) (90.4 points)
METU is ranked the 336th
The Middle East Technical University (METU) in Ankara had the highest
rank among the universities in Turkey, securing its place in the top
400, on the 336th rank with 32.2 points.
İstanbul Technical University (İTÜ) comes next on rank 202 with 27.6
points, Koç University on rank 431 with 26.2 points, Bilkent University
on rank 502 with 23.1 points, and Boğaziçi University on rank 514 with
22.7 points. (BIA, 8 August 2023)
Relations
régionales / Regional Relations
Le cargo au départ de l'Ukraine est arrivé à Istanbul
malgré le blocus russe
Le premier cargo au départ de l'Ukraine après la fin de l'accord sur
les céréales est arrivé jeudi soir comme prévu à Istanbul, malgré le
blocus russe, selon les sites de trafic maritime.
Le porte-conteneurs "Joseph Schulte", battant pavillon de Hong Kong, a
quitté mercredi le port ukrainien d'Odessa, un défi lancé à la Russie
qui menace d'attaquer de tels navires depuis qu'elle a mis fin en
juillet à l'accord par lequel l'Ukraine pouvait exporter ses céréales.
Le porte-conteneurs emprunte "un nouveau couloir humanitaire" établi
par Kiev, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tandis
que la Russie a procédé le week-end dernier à des tirs de sommation
envers un cargo qui se dirigeait vers Izmaïl, un port sur le Danube
dans le sud de l'Ukraine.
La présidence turque a brisé jeudi soir son silence sur ces tirs visant
un navire qui appartient, bien que battant le pavillon de Palaos, à une
compagnie turque.
"Les interlocuteurs en Russie ont été mis en garde pour éviter ce genre
d'initiative qui pourrait faire monter les tensions en mer Noire", a
affirmé Ankara.
Moscou a en outre intensifié ses attaques contre les infrastructures
portuaires ukrainiennes de la mer Noire et du Danube depuis son retrait
de l'accord sur les céréales conclu sous l'égide de l'ONU et de la
Turquie et entré en vigueur à l'été 2022.
Ce dernier permettait aux céréales ukrainiennes de quitter les ports du
sud de l'Ukraine malgré le blocus mis en place par la Russie.
Dans le même temps, la communauté internationale cherche à trouver un
moyen de sécuriser les itinéraires pour le transport vers le reste du
monde des céréales à temps pour la récolte de cet automne, l'Ukraine et
la Russie en étant des exportateurs de premier plan.
- Nouvelle initiative américaine -
L'accord de l'année dernière a contribué à faire baisser les prix
mondiaux des denrées alimentaires et à fournir aux Ukrainiens
d'importants revenus. L'Ukraine exporte désormais via le Danube une
grande partie de ses produits agricoles.
Selon le Wall Street Journal, des responsables américains sont en
pourparlers avec la Turquie, l'Ukraine et ses voisins concernant
l'augmentation du trafic le long du Danube, qui se jette dans la mer
Noire à la frontière entre l'Ukraine et la Roumanie.
L'un de ces responsables a affirmé que Washington allait étudier toutes
les options, y compris celle d'un accompagnement militaire des navires
de commerce ukrainiens.
Mais un officiel du ministère turc de la Défense ayant requis
l'anonymat a semblé écarter jeudi cette initiative.
"Nos efforts se concentrent sur la réactivation de l'accord sur
les
céréales", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision privée turque NTV.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan espère rencontrer son homologue
russe Vladimir Poutine ce mois-ci et le rétablissement de l'accord sur
les exportations de céréales ukrainiennes devrait être à l'ordre du
jour de leurs discussions.
M. Erdogan a tenté de maintenir la neutralité de son pays et de
rehausser son rôle diplomatique depuis le déclenchement de la guerre.
La Turquie a ainsi accueilli deux premières séries de pourparlers
de
paix avec l'Ukraine et a intensifié ses échanges avec la Russie tout en
fournissant des armes à Kiev.
- Contre-offensive diplomatique -
Les Russes se sont retirés de l'accord sur les céréales après avoir
affirmé qu'il n'avait pas atteint son objectif de profiter aux
populations touchées par la famine, en particulier en Afrique avec
laquelle ils cherchent à renforcer les liens pour éviter un isolement
sur la scène mondiale.
La Russie a depuis demandé à la Turquie de l'aider en vue d'exporter
des céréales vers les pays africains en écartant l'Ukraine.
Dans un entretien jeudi avec l'AFP, le chef de la diplomatie
ukrainienne Dmytro Kouleba a dans ce contexte annoncé un combat "de
longue haleine" pour "faire renaître" les relations de Kiev avec
l'Afrique.
Les tentatives russes d'obtenir le contrôle unilatéral de la navigation
sur la mer Noire interviennent sur fond de contre-offensive militaire
déclenchée en juin par les forces ukrainiennes.
- Pas de pression -
Cette contre-offensive s'appuie sur de nouveaux équipements occidentaux
mais progresse lentement.
Seule l'Ukraine décidera des termes d'une éventuelle négociation
de
paix avec la Russie, a répété jeudi le chef de l'Otan, Jens Stoltenberg.
Deux jours plus tôt, son directeur de cabinet Stian Jenssen avait
irrité Kiev en laissant entendre qu'une solution au conflit pourrait
être que l'Ukraine cède des territoires à la Russie en contrepartie
d'une adhésion à l'Otan.
M. Kouleba a assuré que l'Ukraine "ne ressentait pas" la pression de
ses alliés occidentaux pour obtenir des résultats rapides. (AFP, 18
août 2023)
Assad reiterates won't meet Erdoğan until Turkey's
'complete withdrawal' from Syria
Syrian President Bashar al-Assad has reiterated that he won't meet
President Recep Tayyip Erdoğan until Turkey completely withdraws from
his country.
"A word without preconditions for a meeting means without an agenda,
without an agenda means without preparation, without preparation means
without results, so why do Erdoğan and I meet?" Assad told Sky Araic,
according to a translation by Syria's state-run SANA news agency.
"We want to reach a clear goal. Our goal is the Turkish withdrawal from
the Syrian lands, while Erdoğan's goal is to legitimize the presence of
the Turkish occupation in Syria. Therefore, the meeting cannot take
place under Erdoğan's conditions."
Turkey and its allied armed groups currently control several cities and
towns in Syria's north and northwest. It also has a significant
military presence in the jihadist stronghold of Idlib.
President Assad discussed the issue of refugee return, stating that
approximately 500,000 individuals have already returned to their homes.
However, he noted that the rate of return has recently slowed down. He
emphasized the challenging conditions faced by refugees returning to
Syria, such as the inadequacy of basic amenities like water,
electricity, schools, and medical facilities.
Rapprochement between ankara and Damascus
The relationship between Turkey and Syria has been strained for more
than a decade, with Turkey supporting Syrian armed groups in their
conflict against the Damascus government. However, there have been
attempts to improve relations over the past year.
Last September, President Erdoğan expressed his willingness to meet
President Assad during the Shanghai Cooperation Organization Summit in
Uzbekistan. Although Assad was not present at the summit, Erdoğan
indicated a potential for dialogue and further steps with Syria.
Also, In December 2022, the defense ministers of Russia, Turkey, and
Syria met in Moscow, discussing ways to resolve the Syrian crisis,
address refugee issues, and combat extremist groups. A quadripartite
meeting between the assistant foreign ministers of Syria, Russia, Iran,
and Turkey in April 2023 aimed to overcome obstacles to normalization,
focusing on ending Turkey's illegal presence in Syrian territory,
non-interference in Syrian affairs, and combating terrorism.
Despite these efforts, the path to reconciliation between Turkey and
Syria remains complex, with issues like territorial integrity and
conflicting goals requiring substantial diplomatic endeavors. (BIA, 10
August 2023)
La Syrie reconduit l'accès humanitaire de l'ONU via deux
postes-frontières avec la Turquie
La Syrie a prolongé de trois mois jusqu'en novembre l'autorisation pour
l'ONU d'acheminer de l'aide humanitaire aux zones rebelles touchées par
un séisme en février à travers deux passages transfrontaliers depuis la
Turquie, s'est félicitée mardi l'agence humanitaire des Nations unies.
Après une requête de l'ONU et alors que cette permission de Damas
expirait le 13 août, "nous sommes grandement satisfaits que le
gouvernement syrien ait reconduit son autorisation d'utiliser les
postes-frontières de Bab al-Salama et al-Rai jusqu'au 13 novembre" a
indiqué dans un courriel Eri Kaneko, porte-parole à New York du Bureau
des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
Après le tremblement de terre du 6 février qui a secoué la Turquie et
la Syrie, qui a fait plus de 50.000 morts, ONG et opposants avaient
critiqué la lenteur de l'arrivée de l'aide de l'ONU dans ces zones, où
la population vivait déjà dans des conditions difficiles avant le drame.
Une semaine après, Damas avait accepté que l'ONU utilise deux autres
passages frontaliers avec la Turquie, d'abord pour acheminer tentes,
couvertures et kit anti-choléra. Cette autorisation pour trois mois a
déjà été reconduite une fois en mai.
Selon l'ONU, la Syrie a besoin d'au moins 15 milliards de dollars pour
se remettre du séisme qui a fait près de 6.000 morts dans ce pays.
En 2014, une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé un
mécanisme d'usage de quatre postes-frontières pour acheminer l'aide
humanitaire vers les zones rebelles du nord et du nord-ouest de la
Syrie où vivent plus de quatre millions de personnes.
Mais sous la pression de Moscou, seul le poste de Bab al-Hawa avec la
Turquie était resté opérationnel depuis 2020.
Toutefois, malgré le fait que Damas a annoncé à la mi-juillet autoriser
en principe, de nouveau pour six mois, l'ONU à utiliser Bab el-Hawa
entre la Turquie et la Syrie, le Conseil de sécurité ne s'est pas mis
d'accord sur une reconduction et l'aide humanitaire n'a pas repris via
ce poste-frontière.
La Syrie est ravagée par une guerre civile depuis 2011, qui a fait un
demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et morcelé le
pays. (AFP, 8 août 2023)
Erdogan espère toujours la visite de
Poutine en août
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'emploie à rétablir un
corridor sécurisé en Mer Noire, espère toujours accueillir son
homologue russe Vladimir Poutine en août, a-t-il indiqué vendredi.
"Il n'y a pas encore de date précise, mais mon ministre des Affaires
étrangères et le chef du renseignement sont en discussion", a déclaré
le chef de l'Etat aux journalistes après la prière du vendredi dans une
mosquée d'Istanbul.
"Je pense que cette visite aura lieu en août", a-t-il ajouté.
La Turquie avait aidé à cimenter l'accord sur l'exportation sécurisée
des céréales ukrainiennes en Mer Noire l'été dernier, jusqu'à son
interruption mi-juillet après le retrait de Moscou.
M.Erdogan s'est dit vendredi d'accord avec la Russie sur la nécessité
d'approvisionner les pays africains les moins développés.
"Nous allons transformer les céréales de la mer Noire en farine et les
acheminer aux pays africains pauvres et moins développés", a-t-il
annoncé sans autre détail.
Le président turc avait appelé mercredi M. Poutine à éviter toute
"escalade" dans le conflit avec l'Ukraine après le bombardement
d'installations portuaires ukrainiennes.
Il avait aussi insisté, lors d'un entretien par téléphone avec M.
Poutine, sur "l'importance de l'Initiative de la mer Noire qu'il
considère comme un pont pour la paix", selon les termes de la
présidence turque.
Mais les relations entre les deux dirigeants ont fraichi après la
visite du chef de l'Etat ukrainien à Istanbul en juillet, quand M.
Erdogan a défendu l'entrée de Kiev dans l'Otan et surtout après que
Volodymyr Zelensky était reparti avec les cinq principaux commandants
du bataillon ukrainien Azov.
Les cinq avaient fait l'objet d'un échange de prisonniers entre Kiev et
Moscou dont M. Erdogan s'était porté garant, à la condition qu'ils
restent en Turquie jusqu'à la fin du conflit.
Le Kremlin avait dénoncé une "violation directe" de cet accord. (AFP, 4
août 2023)
Poutine demande le soutien de la Turquie pour
exporter ses céréales
Le président russe Vladimir Poutine a demandé mercredi le soutien de
son homologue turc pour exporter ses céréales et de facto contourner
les sanctions occidentales, tout en refusant de relancer l'accord qui,
sous l'égide d'Ankara, permettait les exportations agricoles
ukrainiennes.
"Compte-tenu des besoins en nourriture des pays les plus nécessiteux,
des options sont en cours d'élaboration pour permettre des livraisons
de céréales russes (...) Il existe une volonté de coopérer dans ce
domaine avec la Turquie", a indiqué le Kremlin dans un communiqué,
résumant la teneur des propos de M. Poutine.
Malgré les demandes répétées de la Turquie et de l'ONU, la Russie a
refusé de prolonger en juillet l'accord qui permettait à l'Ukraine
d'exporter ses céréales via la mer Noire, le Kremlin estimant que les
dispositions devant permettre ses exportations de grains et d'engrais
n'avaient jamais été mises en oeuvre.
M. Poutine a réitéré mercredi au téléphone à M. Erdogan son refus de
relancer cet accord.
Fin juillet, le président russe avait en outre promis de livrer à
plusieurs pays africains gratuitement des céréales, malgré les
sanctions qui depuis le début de l'assaut russe contre l'Ukraine
paralyse le transport maritime depuis et vers la Russie.
En parallèle, la Russie bombarde désormais aussi les infrastructures
portuaires nécessaires aux exportations de céréales ukrainiennes via la
mer Noire et le Danube.
Signe de leurs désaccords sur ces dossier, le président turc a appelé
mercredi son homologue russe Vladimir Poutine à éviter "toute escalade
des tensions dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine" et a souligné
que l'accord céréalier enterré par le Kremlin était "un pont vers la
paix".
MM. Erdogan et Poutine, malgré leurs différends, ont vanté ces
dernières années leur capacité à trouver des compromis, mais la Turquie
semble avoir pris des distances ces dernières semaines. (AFP, 2 août
2023)
ISIS attack on Syrian military convoy leaves seven dead
Five Syrian soldiers and two oil truck drivers were killed on Tuesday
in an attack carried out by the Islamic State in Syria's Hama province,
according to a report by Syrian Observatory for Human Rights (SOHR).
The militants targeted with machine guns and anti-tank grenade
launchers the convoy consisting of military vehicles and oil trucks on
the road linking the cities of Raqqa and Salamiyah, SOHR said.
ISIS attacks in 2023 have so far left hundreds of fatalities in Syria,
including over 190 Syrian troops and Damascus-backed militia, and over
150 civilians.
While a possible resurgence of ISIS in Syria is challenged mainly bay
Kurdish-led Syrian Democratic Forces (SDF) and the US-led international
coalition, these efforts are hampered by Turkey's persistent attacks on
SDF.
ISIS's territorial control in Syria ended after the group's defeat by
SDF in the battle of Raqqa in October 2017. (gerçeknews, 1 August 2023)
Chypre
et la Grèce / Cyprus and Greece
Des forces chypriotes-turques s'en prennent aux Casques
bleus de l'ONU
Des forces chypriotes turques ont attaqué vendredi des Casques bleus de
l'ONU qui tentaient de bloquer la construction d'une route controversée
dans la zone tampon divisant Chypre, a indiqué la mission de l'ONU sur
l'île.
Le secrétaire
général de
l'ONU Antonio Guterres a dénoncé des faits "inacceptables" qui
"pourraient constituer de graves crimes au regard du droit
international", selon un communiqué de son porte-parole à New York. Il
demande aux autorités turques de "respecter" l'autorité de l'Unficyp et
se retirer "immédiatement" de la zone tampon.
L'incident s'est produit à Pyla, un village situé sur la Ligne verte
patrouillée par l'ONU qui divise l'île entre la République de Chypre,
internationalement reconnue, et la République turque de Chypre-Nord
(RTCN), autoproclamée et reconnue par la seule Turquie, qui a envahi le
tiers nord de Chypre en 1974.
La mission de l'ONU, qui avait mis en garde jeudi les autorités
chypriotes turques contre "les activités de construction non autorisées
à l'intérieur de la zone tampon de l'ONU", a indiqué que des Casques
bleus avaient été attaqués vendredi alors qu'ils tentaient de bloquer
la construction d'une route empiétant sur la zone tampon.
"La Force de maintien de la paix des Nations unies à Chypre condamne
les agressions contre les Casques bleus des Nations unies et les
dommages causés aux véhicules de l'ONU par du personnel de la partie
chypriote turque ce matin", a déclaré l'UNFICYP dans un communiqué.
Elle a précisé que l'incident s'était produit à l'intérieur de la zone
tampon près de Pyla, non loin de la ville côtière de Larnaca, dans le
sud de l'île.
"Les menaces à la sécurité des Casques bleus de l'ONU et les dommages
causés aux biens de l'ONU sont inacceptables et constituent un crime
grave au regard du droit international qui sera poursuivi avec toute la
rigueur de la loi", a encore dit la mission de l'ONU.
Des policiers et des militaires chypriotes turcs en civil ont frappé un
gardien de la paix et agressé une douzaine d'autres en les "poussant
violemment", selon un responsable s'exprimant sous le couvert de
l'anonymat.
Le porte-parole du gouvernement de la République de Chypre Konstantinos
Letymbiotis a dénoncé "une tentative de violation très grave du statu
quo".
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont exprimé dans un
communiqué conjoint leur "grande inquiétude face à la construction non
autorisée d'une route menant à la zone tampon de l'ONU et aux
agressions de forces chypriotes turques sur les Casques bleus".
Les efforts visant à réunifier l'île divisée sont au point mort depuis
l'échec du dernier cycle de pourparlers soutenus par l'ONU en 2017.
(AFP, 18 août 2023)
La Russie ouvre une représentation consulaire à
Chypre-Nord
La Russie a décidé d'ouvrir une représentation consulaire à
Chypre-Nord, une république autoproclamée indépendante du sud, reconnue
par la seule Turquie, a annoncé mercredi le président de cette entité,
Ersin Tatar.
Les Russes "ont entrepris des démarches pour ouvrir un bureau.
L'Angleterre a déjà un bureau. Il n'y a aucun inconvénient pour nous
que la Russie fasse de même. Il y a de nombreux Russes ici, c'est
normal qu'ils ouvrent un bureau. Ca sera bien", s'est félicité M. Tatar
auprès du journal Gundem Kibris.
"Ce sujet est d'actualité depuis un an. La Russie veut ouvrir un bureau
pour des services consulaires à ses ressortissants. Ce sera sous forme
d'un bureau. Mais il ne faut pas interpréter cela comme une
reconnaissance de la RTCN", la République turque de Chypre Nord, a
précisé le ministre chypriote turc des Affaires étrangères Tahsi
Ertugruloglu à la télévision turque TRT Haber, progouvernementale.
L'information a été également reprise par l'agence russe de presse
Tass, citée par TRT Haber, qui a veillé à préciser qu'il "n'y avait
aucune implication politique dans cette décision".
Cette décision intervient cependant au cours d'une phase diplomatique
dans laquelle le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan, multiplie
les efforts pour relancer l'accord sur les exportations de céréales via
la Mer Noire, appelant les Occidentaux à "tenir leurs promesses" .
Il s'agit en particulier de lever les sanctions qui entravent les
exportations de produits agricoles russes.
M. Erdogan, parrain et garant de cette Initiative de la Mer Noire avec
l'ONU, a dit espérer la visite en Turquie "ce mois-ci" de son homologue
russe Vladimir Poutine.
Ce dernier a refusé de prolonger l'accord sur la Mer Noire arrivé à
échéance le 17 juillet, qui a permis pendant un an à l'Ukraine
d'exporter ses céréales.
L'île de Chypre est divisée depuis l'invasion par la Turquie en 1974
de sa partie nord, en réponse à un coup d'Etat de nationalistes
chypriotes grecs qui souhaitaient rattacher le pays à la Grèce.
M. Erdogan y a récemment inauguré un nouvel aéroport six fois plus
grand que le précédent, capable d'accueillir dix millions de passagers
par an. (AFP, 9 août 2023)
Immigration
/ Migration
Turkey's
largest cities experienced highest migration
influx and outflow in 2022
Turkey's three largest cities, namely İstanbul, Ankara, and İzmir, took
the lead as both recipients and contributors to internal migration in
the country last year, Turkish Statistical Institute (TurkStat) figures
have revealed.
According to the statistics, approximately 2.8 million people, or 3.27%
of the population, migrated from one city to another across the nation
in 2022. Nearly 480,000 of the individuals migrated between provinces
for better housing and living conditions.
İstanbul took the top spot by receiving 385,294 migrants. Following
closely were the capital city Ankara with 189,104 migrants and İzmir,
the third-largest city, with 132,426 migrants. The number of people
leaving these cities was 418,082, 161,912, and 107,312, respectively.
One of the main factors contributing to the increase in migration from
these major cities to other regions could be the rising cost of living
and housing expenses, particularly affecting larger cities. These
effects were particularly evident in the year 2020, which saw the
beginning of these impacts and was further influenced by the Covid-19
pandemic. Notably, İstanbul's population experienced a decline in that
year for the first time in two decades.
Conversely, the provinces with the least immigration were Ardahan with
5,391 migrants, Bayburt with 7,031 migrants, and Kilis with 8,008
migrants. On the other hand, the provinces with the lowest emigration
were Tunceli with 7,578 migrants, Kilis with 7,629 migrants, and
Ardahan with 8,157 migrants.
Age groups
In Turkey, the most significant migration movement in terms of
magnitude in 2022 was within the 20-24 age group, totaling 643,998
individuals. Of this age group, 42.5% were men and 57.5% were women.
The primary driver for migration within this age group was education.
Of the migrants, 257,676 moved for educational purposes, 91,612 for
employment or job opportunities, and 50,338 for improved housing and
living conditions.
Out of the 2,791,156 individuals who migrated between provinces last
year, 591,790 were dependent migrants, moving to be with a family
member. Among them, 237,574 were men and 354,216 were women. (BIA, 14
August 2023)
Les touristes turcs en Grèce
Ragıp Duran, TVXS.GR, 12 août 2023
* Ils
viennent en yacht, en avion, en voiture ou en bus… Certains
avaient des aïeuls ici… Ils apprécient beaucoup la qualité et le prix
des ouzeries et des tavernes… De plus, la population locale les
accueille d’une façon cordiale. Il y a également une autre raison
importante qui attire les Turcs…
- Cette année, le
tourisme turc n’est pas à son apogée… "Nos hôtels
sont pleins à peine à 60 pour cent. Les touristes arabes ne sont pas
toujours bien accueillis chez nous alors qu’ils sont riches", constate
un patron d’hôtel d’Antalya (méditerranée).
- ''Moi j’ai fait un calcul assez simple. Une semaine de vacances dans
l’île de Leros par exemple coûte moins cher qu’une semaine de vacances
à Bodrum (Égée). De plus, en Grèce, la qualité des repas et le service
sont mieux qu’en Turquie'', affirme un jeune homme d’affaires turc en
visite à Thessaloniki.
Pour un Turc, il est quand même difficile de passer ses vacances à
l’étranger. Car il y a d’un côté la livre turque qui perd sa valeur
presque tous les jours et de l’autre côté, il est de plus en plus
difficile d’obtenir un visa pour les pays de Schengen. Par conséquent,
le nombre de citoyens turcs qui peut quitter le pays diminue avec le
temps.
- Tout d'abord, c’est tout près. Secundo, ici, en Grèce, on ne se sent
pas à l’étranger. Même si on ne parle pas le grec, les gens sont sympas
vis à vis des étrangers, surtout les Turcs. Et puis les hôtels, les
restaurants, la nature sont mieux par rapport à ceux de la Turquie,
admet une Turque qui passe ses vacances à Halkidiki pour la quatrième
année consécutive.
Les avis politiques, idéologiques, culturels sur la Grèce en général
sont partagés. Certains affirment que « La Grèce est le berceau de la
démocratie. Et puis ce sont les Grecs qui ont inventé la philosophie »
et d’autres pensent que « la Grèce est un pays européen comme les
autres ni plus progressiste ni plus réactionnaire que les autres ».
Lors des conversations sur l’histoire récente de la Grèce, un
universitaire turc remarque qu’à "l’époque de la Junte des Colonels il
y a eu pas mal d’opposant grec qui étaient venus en Turquie. Depuis
maintenant au moins 10 ans, ce sont les opposants turcs qui trouvent
refuge en Grèce"..
La mer Egée, qui selon le poète turc Can Yucel "est une mer gentille et
silencieuse" est inévitablement un pont entre la Turquie et la Grèce et
elle pose quand même deux questions :
- Est ce qu’elle appartient aux Grecs ou bien aux Turcs?
La bonne réponse a été déjà donnée par les internationalistes des deux
côtes : La mer Egée appartient aux poissons!
Alors surgit de la seconde question:
- Pour quoi donc les Grecs arrivent à pêcher et bouillir ou griller les
meilleurs poissons et fruits de mer de l’Egée et les Turcs qui sont
juste en face sont incapables de profiter de ces mêmes richesses ?
La réponse est… tout un programme.
Enfin, quand on compare les deux pays, il y a une différence
essentielle qui a vu le jour depuis maintenant 21 ans:
- La Grèce, c’est la Turquie moins Erdogan!
Immigration:
Londres annonce un accord avec Ankara visant
les passeurs
Le Royaume-Uni a annoncé avoir conclu un accord avec la Turquie pour
"écraser les réseaux de passeurs" dans la cadre de sa lutte contre
l'immigration illégale, un projet qui prévoit de renforcer les échanges
de données entre les deux pays.
Annoncé mardi soir, l'accord prévoit notamment la création d'un "centre
d'excellence" par la police turque, soutenue par Londres, avec
notamment des partages de données facilités en matière d'immigration.
"Comme je l'ai dit de manière claire, nous devons tout faire pour
écraser les réseaux de passeurs et arrêter les bateaux", a déclarer la
ministre britannique de l'Intérieur, Suella Braverman.
"Notre partenariat avec la Turquie, un ami proche et un allié,
permettra à nos services de travailler ensemble sur ce problème
international."
En pleine crise du coût de la vie et à un an d'élections décisives pour
le parti conservateur au pouvoir, le gouvernement britannique brandit
la lutte contre l'immigration illégale comme une priorité et multiplie
les annonces censées permettre de réduire - pour l'instant en vain - le
nombre de traversées dans la Manche.
Le nouveau "centre d'excellence" en Turquie devrait renforcer la
coopération entre l'agence nationale du crime et les équipes
britanniques de renseignements basées en Turquie d'un côté et leurs
homologues turcs de l'autre, notamment pour empêcher les exportations
d'embarcations de fortune à travers l'Europe.
Mercredi, le ministre britannique en charge de l'immigration, Robert
Jenrick, a refusé de dire combien Londres avait donné à la Turquie dans
le cadre de cet accord.
"Ce n'est pas qu'une question d'argent", a-t-il dit sur la chaîne GB
News. "Il s'agit surtout de partage de renseignements et d'informations.
Le gouvernement britannique multiplie les annonces au compte-goutte ces
dernières semaines pour dissuader les potentiels candidats à l'asile
d'effectuer la périlleuse traversée.
Lundi, après des semaines de reports, 15 demandeurs d'asile ont été
installés dans une barge à quai dans le sud-ouest de l'Angleterre, un
projet très critiqué par les associations de défense des droits
humains. A terme, cette barge doit accueillir jusqu'à 500 demandeurs
d'asile.
Le gouvernement a également annoncé cette semaine avoir mis en place
une équipe pour s'attaquer aux "avocats qui aident les migrants à
exploiter le système migratoire" britannique. (AFP, 9 août 2023)
Turkish
doctors continue to seek work
abroad amid ongoing problems
Doctors in Turkey continue to migrate abroad in enormous numbers as
long-standing issues such as low pay, workplace violence, and heavy
workloads remain unresolved, according to the Turkish Medical
Association (TTB).
The TTB reported that applications for "certificates of good conduct" -
a document required for doctors to work abroad - reached record levels
in July. Data shows that 288 Turkish doctors applied for the
certificate last month alone, bringing the total number of applicants
this year to 1,649.
In a statement, the TTB highlighted the loss of rights and incidents of
violence Turkish doctors face. "Against the increasing loss of rights
and escalating violence in an environment of multiple crises, continue
the struggle for life and survival," the statement read.
The number of applicants highlights ongoing frustration among Turkish
doctors over low salaries, heavy workloads, and lack of resources.
Doctors have also protested increasing violence from patients and their
families.
The mass exodus threatens to exacerbate the shortage of doctors in
Turkey's understaffed hospitals. The TTB and other medical groups have
called for reforms to improve working conditions and stem the exodus of
doctors from the country. (gerçeknews, 1 August 2023)
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